Vittore Carpaccio : la vie et l'uvre du peintre . le murin cornu Epistolae. Le cinquième et le sixième tableau, le Songe de sainte Ursuleet V Arrivée à Rome, formaient primitivement, on la vu, un seulgrand tableau divisé en deux par un listel dor. Mais quandlÉcole fut agrandie, le diptyque fut coupé en deux, et on en fitdeux tableaux qui furent séparés par un pilier. Le Songe de sainte Ursule (i) est une scène de poésie familièrequi nous introduit dans lintimité de la vie de famille du XVe sièclevénitien. Ruskin, épris de la beauté naïve de cette époque qui pré-céda les splendeurs et la pompe


Vittore Carpaccio : la vie et l'uvre du peintre . le murin cornu Epistolae. Le cinquième et le sixième tableau, le Songe de sainte Ursuleet V Arrivée à Rome, formaient primitivement, on la vu, un seulgrand tableau divisé en deux par un listel dor. Mais quandlÉcole fut agrandie, le diptyque fut coupé en deux, et on en fitdeux tableaux qui furent séparés par un pilier. Le Songe de sainte Ursule (i) est une scène de poésie familièrequi nous introduit dans lintimité de la vie de famille du XVe sièclevénitien. Ruskin, épris de la beauté naïve de cette époque qui pré-céda les splendeurs et la pompe du xvie siècle, a écrit sur ce tableaude Carpaccio des pages remarquables dans son recueil de lettres (i) Académie de Venise, n° 578. Toile : haut. : 2 m. 75, long. : 2 m. 66. Signé : Vict. Carp. F. primitives : haut. : 2 m. 95, long. : 2 m. 80. (138) 3àoàl82A HZOOJOD A aàVIHHAJ .1] [HAO SiïOTl - PI. 8. VITTORE CARPACCIO. — VII. LARRIVÉE A COLOGNE ASSIÉGÉEPAR LES HUNS[Galant Je lAcadé m h Venin. LA LEGENDE DE SAINTE URSULEintitulé Fors Clavigera. Cest une de ces fantaisies un peu bizarres,mais très intéressantes, où se plaisait lécrivain anglais. SelonRuskin, notre peintre veut signifier laurore de la vie de la saintepar cette lumière matinale qui éclaire la chambre, pénétrant douce-ment à travers les deux belles fenêtres, tandis quon aperçoit audehors un ciel qui commence à peine à se teinter dazur. Des deuxvases de maïolique, qui sont dans la chambre, sortent deux plantes,que Ruskin na pas reconnues, mais qui sont un myrte et unœillet. Le myrte était cher aux fiancés, car il servait à tresser lacouronne nuptiale, et lœillet, qui, on le sait, se trouve si fré-quemment dans les portraits du moyen âge, signifiait symboli-quement : je taime. Les deux vases sont posés sur une étagère,meuble habituel des maisons vénitiennes, qui fait tout le tour de lachambre de sainte Ursule. Près du lit se trouve une b


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