Revue de l'art chrétien . t, et quela date de sa construction se rapproche decelle du chœur, lequel, terminé en 1212,comme nous allons le voir, dut être com-mencé dans les dernières années du XIIsiècle ou dans les premières du croisillon fut lœuvre première de lanouvelle cathédrale. Puis, les constructeurs,voulant donner à leur édifice de plus gran-des proportions, le raccordèrent assez habi-lement avec le chœur et la nef plus élevésque lui, ainsi que lattestent les moulures 1. Lefèvre-Pontalis, LArchitecture relijiieuse dans lan-cien liioche de Soissons, t. I, pp. 9596. 2. Labbé Péche
Revue de l'art chrétien . t, et quela date de sa construction se rapproche decelle du chœur, lequel, terminé en 1212,comme nous allons le voir, dut être com-mencé dans les dernières années du XIIsiècle ou dans les premières du croisillon fut lœuvre première de lanouvelle cathédrale. Puis, les constructeurs,voulant donner à leur édifice de plus gran-des proportions, le raccordèrent assez habi-lement avec le chœur et la nef plus élevésque lui, ainsi que lattestent les moulures 1. Lefèvre-Pontalis, LArchitecture relijiieuse dans lan-cien liioche de Soissons, t. I, pp. 9596. 2. Labbé Pécheur, Annales du diocèse de Soissons,t. III, pp. 50-52. en arcs brisés qui encadrent le mur repré-sentant la différence délévation, lesquellesmoulures arrêtent leurs retombées à unecertaine distance de larc même du croisil-lon. Ce raccord est encore attesté par lescolonnettes des piles du chœur et de la nefqui, dans lintérieur du croisillon, se per-dent,en montant, dans la maçonnerie. Mais,. Intérieur de la Cathédrale. dira-t-on, comment se fait-il que lon aitcommencé la cathédrale par ce croisillon?Aucun texte ne peut nous éclairer sur cepoint. Cependant, il est à remarquer quen1684, on découvrit à deux pas du chevet dela cathédrale, en faisant les fouilles delHôtel-Dieu, une inscription en lhonneurdIsis Myrionyme et de Sérapis. Cetteinscription était, paraît-il, la première pierredun temple élevé à ces divinités égyp-tiennes par Auguste en lan 26, avant notre fLâ catt)éîïrale De boissons. 443 ère. Or, à lendroit où fut construit le croi-sillon Sud, existait-il quelque vestige delancien culte païen que lon voulut de suitefaire disparaître ? Cela est possible, quoiquen dise Le Bœuf (), qui nie toute rela-tion entre lancien temple païen et notrecroisillon. Peut-être aussi cet emplacementétait-il le seul qui fut alors immédiatementdisponible, et voulut-on lutiliser avant oupendant la démolition de lancienne cathé
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