. Florence. ne partie de ses vieux remparts,à sétendre sur la rive droite de lArno, à percer de larges avenues i)ar-courues aujourdhui par les tramways électriques, le voyageur put goûterle charme dune cité souverainement élégante et riante, où le mouvementjoyeux de la vie moderne sencadrait sans disparate dans le décor histo-rique édifié par quatre ou cinq siècles de civilisation supérieure. Cepen-dant, les plus nobles de ces vieilles pierres demeurent encore et perpétuentla beauté dart de EIonMK^c Tl (>si temps de les visiter et de les interroger. 26 FLORI-NCE Partons de la hautaine Porta


. Florence. ne partie de ses vieux remparts,à sétendre sur la rive droite de lArno, à percer de larges avenues i)ar-courues aujourdhui par les tramways électriques, le voyageur put goûterle charme dune cité souverainement élégante et riante, où le mouvementjoyeux de la vie moderne sencadrait sans disparate dans le décor histo-rique édifié par quatre ou cinq siècles de civilisation supérieure. Cepen-dant, les plus nobles de ces vieilles pierres demeurent encore et perpétuentla beauté dart de EIonMK^c Tl (>si temps de les visiter et de les interroger. 26 FLORI-NCE Partons de la hautaine Porta Romana qui veille, flanquée de toursmassives, sur la route qui vient de Rome, de la métropole de lEglise,du Saint-Père, patron de la Florence guelfe, un ami aux tendresses sus-pectes, mais un client des banques florentines, dont le compte courantimportait à la politique nationale. Passons en vue du Palais Pitti à lem-phatique soubassement dappareil cyclopéen. Voici le Ponte Vecchio, le. Cour du Palais-Vieux. pont des Orfèvres, œuvre de Taddeo Gaddi, monument quil faut sehâter de saluer, car, dit-on, ses jours sont comptés. Cest un pont commeon en voyait dans le Paris du moyen âge, chargé dune double file demasures branlantes, qui font miroiter, aux étalages de leurs boutiques,bracelets, chaînes dor et fausses pierreries. Cest là que les jeunes pay-sans de Toscane viennent acheter les bijoux de leurs fiancées. A lissuedu pont, nous touchons à lantique Florence communale, à la régionlaborieuse de la marchandise, aux tables des changeurs, aux échoppesde la boucherie, à tout un réseau de ruelles étroites et noires, qui débou-chent sur lArno. A notre droite, une voûte ténébreuse, où se rattachent CE QUE RACONTENT LES VIEILLES PIERRES 27 dautres vicoli qui aboutissent à la place de la Seigneurie. Çà et là, unétroit carrefour, favorable aux industries en plein vent, une petite placeirrégulière, une cour où lon voit une église presq


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