. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. 578 .T. VESQUE. â LA SÃVE ASCENDANTE à 0" OOo de dislance et qu'on les touche à la partie inférieure avec de l'eau libre, l'eau s'introduit outre elles par capillarité et les deux plaques se rappro- chent Tune de l'autre d'une quantité mesurahle. Théoriquement le même phénomène se produit dans un tube capillaire : ce tube se rétrécit pen- dant que l'eau monte. La rigidité des parois du vase ou du corps poreux quelconque ne saurait en aucune façon servir à caractériser la capillarité vis-à -vis de
. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. 578 .T. VESQUE. â LA SÃVE ASCENDANTE à 0" OOo de dislance et qu'on les touche à la partie inférieure avec de l'eau libre, l'eau s'introduit outre elles par capillarité et les deux plaques se rappro- chent Tune de l'autre d'une quantité mesurahle. Théoriquement le même phénomène se produit dans un tube capillaire : ce tube se rétrécit pen- dant que l'eau monte. La rigidité des parois du vase ou du corps poreux quelconque ne saurait en aucune façon servir à caractériser la capillarité vis-à -vis de l'imbibition. Tout corps poreux doit diminuer de volume sous l'influence des ménis- ques concaves de l'eau qu'il absorbe par capilla- rité ; peu importe que la diminution de volume soit mesurable ou non. Qu'on empile, par exemple, les unes sur les autres .""iO lamelles minces telles que les emploient les micrograplies pourrecouvrirlespréparalions et qu'on mouille le bord de la pile à l'aide d'un pin- ceau chargé d'eau, on observe un raccourcissement de U"00't, ce qui fait pour chaque espace 8 [>.. Si l'on imagine maintenant que les espaces capil- laires deviennent de plus en plus petits, jusqu'à ce que la portée appréciable de l'attraction entre la paroi solide et l'eau devienne plus grande que la moitié de l'écartement des parois solides opposées, attraction entre le solide et l'eau doit avoir pour effet d'écarter les parois solides; le corps, autre- ment dit, doit augmenter de volume quoique les ménisques concaves, après comme avant, tendent à produire une contraction. En diminuant graduel- lement, les espaces capillaires doivent passer par une largeur à laquelle les deux influences se font équilibre, à laquelle le volume reste constant ; mais au-dessous de cette valeur il y a nécessairement gonflement. On est donc maintenant la limite entre l'imbibi- tion ei la capillarité? Y
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