. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 178 ROBERT MIRANDE donne à la planté l'aspect vernissé qui se manifeste à première vue; en appelant zone cuticulaire la région « renforcée » qui se trouve immédiatement en dessous. La couche cuticulaire revêt entièrement la plante dans toutes ses parties; on la retrouve dans les rhizoïdes où elle se laisse aisément séparer par la seule ac- tion de la potasse alcoo- lique (fig. 4). La zone cuticulaire, par contre, n'existe pas dans les rhizoïdes les plus fins, ni d'une façon générale dans les organes jeunes de la plante; elle se trouve surtout bien


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 178 ROBERT MIRANDE donne à la planté l'aspect vernissé qui se manifeste à première vue; en appelant zone cuticulaire la région « renforcée » qui se trouve immédiatement en dessous. La couche cuticulaire revêt entièrement la plante dans toutes ses parties; on la retrouve dans les rhizoïdes où elle se laisse aisément séparer par la seule ac- tion de la potasse alcoo- lique (fig. 4). La zone cuticulaire, par contre, n'existe pas dans les rhizoïdes les plus fins, ni d'une façon générale dans les organes jeunes de la plante; elle se trouve surtout bien développée dans les frondes adultes et les sto- lons. 2° ÏRABÉCULES. Ils sont en partie formés, comme la membrane proprement dite, par apposition successive de lamelles concentriques. Ces lamelles se comportent vis-à-vis des colorants de la même façon que celles de la membrane, tout en étant plus sensibles à l'action des acides et des bases : ce qui est probablement dû à ce qu'elles ont une épaisseur moindre. Mais, sauf dans les parties les plus jeunes de la plante, les trabécules n'ont pas une structure absolument homogène. Si l'on plonge une coupe dans l'acide sulfurique étendu d'un quart et que l'on suive au microscope la marche de la gélification, on voit d'abord les différentes lamelles se gonfler et disparaître successive- ment, puis, avant que la préparation ne soit entièrement détruite, l'attaque subit un temps d'arrêt. Les trabécules sont alors réduits à un lacis de filaments très ténus (de l'ordre du p.), qui en occupaient primitivement la région centrale et pouvaient s'y trouver réunis en faisceaux, par anastomoses successives des gaines enveloppantes. On peut se rendre compte de cette disposition par l'examen. Fig. 4. — Caulerpa racemosa. — Rhizoïdes traités par la potasse alcoolique. La mem- brane proprement dite, M, très gonflée, s'est séparée de la couche cuticulaire Please note that these images a


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