Traité pratique de bactériologie . ode de Giemsa ou même à la thionine phéni-quée. On les observe facilement dans le sang, où ils se montrent trèsmobiles. La maladie se communique très facilement aux chauves-souris parinoculation intrapéritonéale de sang virulent; une première atteinteguérie rend lanimal réfractaire. Les singes et les souris blanches ne sont pas sensibles aux inocula-tions. SPIRILLUM REFRINGENS Schaudinn. Il a été trouvé par Schaudinn et Hoffmann {2) dans de la sérosité depapules syphilitiques, à côtédexemplaires typiques de Spi-rille pâle, dont il se distinguefacilement par s
Traité pratique de bactériologie . ode de Giemsa ou même à la thionine phéni-quée. On les observe facilement dans le sang, où ils se montrent trèsmobiles. La maladie se communique très facilement aux chauves-souris parinoculation intrapéritonéale de sang virulent; une première atteinteguérie rend lanimal réfractaire. Les singes et les souris blanches ne sont pas sensibles aux inocula-tions. SPIRILLUM REFRINGENS Schaudinn. Il a été trouvé par Schaudinn et Hoffmann {2) dans de la sérosité depapules syphilitiques, à côtédexemplaires typiques de Spi-rille pâle, dont il se distinguefacilement par sa forte réfrin-gence, sa taille plus forte, sestours de spire plus larges etplus aplatis, la facilité de sacoloration par les solutions or-dinaires, violet de gentiane,fuchsine phéniquée (fig. 151). La longueur varie de 10 à30 ix, sur une largeur de 0,5 à0,8 [JL. Les mouvements sontplus vifs que ceux du Spirillepâle. On le retrouverait à la sur-face de beaucoup de lésionsdes organes génitaux, chancre. mou, balanites, condylomes,mêmes lésions syphilitiques oùil coexiste avec le Spirille pâ a été signalé dans les bullesde pemphigus des nouveau-né lésions profondes. Levaditi (3) en aurait obtenu des cultures en sacs de collodion insérésdans la cavité péritonéale de lapins. Vig. 151.—Spirillum refrinijeiis, avec deuxindividus de Spirillum pallidiim au centre(daprès Schaudinn). mais ne se rencontrerait pas dans (1) Nicolle et Gomtk, Sur une spirillose dun chéiroptère {Ann. de rinsL Pasteur,XX, 1906, p. 311). (2) ScHAUDiMN et Hoffmann, Loc. cit., p. 668. (3) Levaditi, Morphologie et culture du Spirochœtc refrincjens (Soc. de Biol., LXI,1906). 698 BACTÉRIACÉES. SPIRILLUM PYOGENES Mezincescu. Il a été trouvé à Bucarest dans du pus de pyélite calculeuse (1). Dans ce pus, existaient un grand nombre de Spirilles immobiles,mesurant de 3,6 ij. à 8 p. de long, parfois même 10 à 12 ;x, avec deux àneuf tours de spire. Il
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