. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 68 BOUVIER Dans un mémoire antérieur (1900% 370) jai voulu expli- quer la position de l'orifice sexuel dans les Paraperipatus (fig. 143), par la disparition des deux paires de pattes posté- rieures chez des formes analogues aux Péripatidés ou, ce qui revient au même, par l'atrophie complète des pattes génitales chez des Péripatopsidés analogues aux Penpatoides et aux Perï- patopsis (voir fig. 45, \ "" partie, p. 64). Cette explication me paraît encore très rationnelle, mais peut-être n'est-elle pas absolu- ment satisfaisante.


. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 68 BOUVIER Dans un mémoire antérieur (1900% 370) jai voulu expli- quer la position de l'orifice sexuel dans les Paraperipatus (fig. 143), par la disparition des deux paires de pattes posté- rieures chez des formes analogues aux Péripatidés ou, ce qui revient au même, par l'atrophie complète des pattes génitales chez des Péripatopsidés analogues aux Penpatoides et aux Perï- patopsis (voir fig. 45, \ "" partie, p. 64). Cette explication me paraît encore très rationnelle, mais peut-être n'est-elle pas absolu- ment satisfaisante. D'après les observations de M. Willey (1898%9)étd'aprèslesmiennes propres, les pattes posté- rieures des Paraperipatus sont dépourvues d'organes néphri- diens normaux et, par là, res- semblent tout à fait aux pattes Fis. UZ. —Paraperipatus Novœ-Britannise géuitalcS dcS divCrS Ouycho- WiUey; grand type c? ; extrémité posté- j^U^^es /nattes DOstéripureS rieure vue du côté ventral et montrant la P"^^^^ ^JdllCS posieilLUltS saillie du pénis. Grossie. des autrCS PéripatopsidéS, pattes de l'avant-dernière paire des Péripatidés). Etant donné ce fait, n'y a-t-il pas lieu de penser que les pattes postérieures des Paraperipatus sont parfaitement homologues des pattes postérieures ou génitales de tous les autres Péripatopsidés et que l'orifice sexuel, carac- téristique du genre, doit sa position singuhère à un simple recul sur le cône anal, en arrière de ces appendices? Ainsi s'expli- querait la distance relativement faible (au moins dans les spécimens que j'ai observés) qui sépare l'orifice sexuel des pattes postérieures. Cette interprétation me paraît la plus logique, mais avant de rectifier celle que j'avais tout d'abord émise, il conviendra de rechercher si les pattes postérieures du Paraperipatus Novse-Britanniœ ne renferment pas des néphri- dies réduites qui auraient pu, jusqu'ici, échapper à l'obser- vation. La tr


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