Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & Ropartz . le dompté,Augustin suit Monique aux régions de lumière :Dieu, lAmour absolu, Dieu, la Beauté première,Saisit, dans son élan, ce grand cœur agité. Et les voici, tous deux, devant limmensité,Au bord de cette mer dont la rumeur profondeSemble un gémissement, comme si, dans cette onde,Passait en sanglotant la triste humanité ! MADEMOISELLE ZÉNAÏDE FLEURIOT. 69 Sur ces beaux fronts délus quelle sérénité !0 mères, méditez cette leçon sublime :La prière et les pleurs lont repris à labîéparé puis unis pour une éte


Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & Ropartz . le dompté,Augustin suit Monique aux régions de lumière :Dieu, lAmour absolu, Dieu, la Beauté première,Saisit, dans son élan, ce grand cœur agité. Et les voici, tous deux, devant limmensité,Au bord de cette mer dont la rumeur profondeSemble un gémissement, comme si, dans cette onde,Passait en sanglotant la triste humanité ! MADEMOISELLE ZÉNAÏDE FLEURIOT. 69 Sur ces beaux fronts délus quelle sérénité !0 mères, méditez cette leçon sublime :La prière et les pleurs lont repris à labîéparé puis unis pour une éternité I Les voilà, savourant leur immortalité,Paisibles et rêveurs, affamés dimmuable,Détournant leurs regards du monde misérable,Où tout suse, où tout meurt, où tout est vanité... STABAT MATER (tableau de PAUL DEL A ROC II e) DEVANT ces yeux sans pleurs et ces lèvres sans cris,Chrétiennes qui souffrez, étouffez le douleur, la voilà ! la douleur sans mesure :La souffrance et lamour divinement compris ! (Les mauvais jours.). JACQUES 1LEURY ROTHENEUF (fragment) A ma fille Henriette. SUR les bords de la Manche, auprès de Saint-Malo,Jai placé mon castel au détour dun ilô mer, de siècle en siècle, a rongé la falaisePour coucher mollement et bercer plus à laiseLa vague fatiguée aux coups de tous les deux rocs aigus, quelques sables mouvants,Sous lassaut éternel des flots, de la tempê fléchi, puis croulé de la base à la tê un grand sillage ouvert au choc des un vallon se creuse au pied de deux éan, goutte à goutte, élargit louverture,Créa le petit havre, orné dune ceintureDe caps inoflensifs, de pointes, de rochers^Où lon voit sabriter la barque des peine est-ce la mer, cest plutôt une esquisse,Limage en raccourci dun beau lac de la mis là mon logis coquet, mignon, tout neuf,Un peu loin du village. Il a nom Rothé face du goulet


Size: 1911px × 1308px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., book, bookcentury1800, bookdecade1880, bookpublisherparisalemerre