Gazette des beaux-arts. . ¨res garnissant la longue enfilade des salles se déroulant sur lesquatre façades de la cour, qui avaient été sculptées sur les dessins deRobert de Cotte. Tout fut jeté au rebut et vendu au tas; de sortequil nest guère damateur chez lequel on ne puisse en rencontrerdes fragments. Le peintre Perin sen était servi pour composer toutun ameublement de chambre à coucher de laspect le plus bizarre,malgré la perfection de sa ciselure, qui a été envoyé à lhôtel Drouoten 1891. II restait cependant dans les magasins de la Bibliothèque uncertain nombre de panneaux d


Gazette des beaux-arts. . ¨res garnissant la longue enfilade des salles se déroulant sur lesquatre façades de la cour, qui avaient été sculptées sur les dessins deRobert de Cotte. Tout fut jeté au rebut et vendu au tas; de sortequil nest guère damateur chez lequel on ne puisse en rencontrerdes fragments. Le peintre Perin sen était servi pour composer toutun ameublement de chambre à coucher de laspect le plus bizarre,malgré la perfection de sa ciselure, qui a été envoyé à lhôtel Drouoten 1891. II restait cependant dans les magasins de la Bibliothèque uncertain nombre de panneaux dont M. Pascal, le nouvel architecte dela Bibliothèque nationale, qui sait mieux apprécier la grâce de lartfrançais que son intraitable prédécesseur, sest servi pour décorer lagalerie de lecture des manuscrits, de la manière la plus heureuse. A. DE CHAMPEAUX.{La suite prochainement.) 1. Roujer et Darcel, VArt architectural, t. I, pi. 69. Le Rddacleur on chef gérant : LOUIS GONSE. Sceaux. â împ, Charaire et Ci. lERIODK 266 GAZETTE DES BEAUX-AllTS. Quelle galerie peut exhiber autant de harnois complets dhommesdarmes, la plupart assez parfaits pour défier toute comparaison ? Cependant le public du Musée du Louvre ne se porte pas avecbeaucoup dempressement aux Invalides. Le quartier est, peut-être,un peu retiré. Mais, ce quil faut déplorer, et cest ce qui expliquecette abstention des visiteurs, ce sont ces règlements draconiens,cette discipline de caserne, qui font ouvrir les portes de ces salles,bondées dobjets dart, seulement trois fois la semaine â y comprisle dimanche â et à peine pour quelques trois ou quatre heures. Aucun autre Musée nest, à Paris, soumis à un pareil ré ladministration de la Guerre a toujours considéré le MuséedArtillerie â son nom lindique ââ comme une succursale, unappendice, les anatomistes diraient un direiticitluin, du servicetechnique de lar


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