Les Bois-Francs . nées plus tard, grâce à son énergie, il se voyait, à Gentilly,à la tête dun établissement considérable. Il jouissait déjàdune position enviable lorsque des revers sa fortune un peu ébranlée il laissa, comme tantdautres, la rive du fieuve et senfonça dans les Bois-Francs. Cétait à lépoque des premiers défrichements. Il apporta à Arthabaskaville son esprit dentreprise etson activité, et contribua à laccroissement de notre de colons, venus à peu près en même temps quelui, se rappellent sa générosité et laide quil leur a souventdonnée. Il eut


Les Bois-Francs . nées plus tard, grâce à son énergie, il se voyait, à Gentilly,à la tête dun établissement considérable. Il jouissait déjàdune position enviable lorsque des revers sa fortune un peu ébranlée il laissa, comme tantdautres, la rive du fieuve et senfonça dans les Bois-Francs. Cétait à lépoque des premiers défrichements. Il apporta à Arthabaskaville son esprit dentreprise etson activité, et contribua à laccroissement de notre de colons, venus à peu près en même temps quelui, se rappellent sa générosité et laide quil leur a souventdonnée. Il eut une grande part dinfluence dans cettepartie des Bois-Francs et fut jugé digne dêtre, pendantde longues années, préfet du comté. En toute occ?.sion, ilmontra une grande habileté dans la gestion des aiTairesmunicipales. De nouveaux revers de fortune lui étant survenus, ilaccepta, en 1870, une place du gouvernement fédéétait une bien faible récompense des services nombreux. M. RENP] POISSON.—M. ET MME ADOLPHE POTIITER LES BOIS-FRANCS 275 quil avait rendus au parti auquel il avait voué son influen-ce et son temps. Quelques années plus tard, il était affligédune infirmité terrible, il perdait la vue, et, après une viesi active, se trouvait par-là plongé à moitié dans le tombeau. La nouvelle de sa mort va causer du regret parmi lapopulation de ce district, surtout parmi les braves colonsqui lont connu et estimé. Quoique dune autre origine, il ne se trouvait pasétranger parmi nous. Il joignait à la morgue allemandela vivacité française. Il avait vite pris les habitudes ca-nadiennes et avait, jeune encore, abandonné le rite froid deLuther pour les cérémonies touchantes et la foi de lEglisecatholique. Pour résumer, il fut un citoyen intègre, aiméde tous, et il restera une des plus grandes figures de lhis-toire des Bois-Francs. Nous offrons nos plus sincères sympathies à la famille. Marguerite-Geneviève Buteau est dé


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