. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... et il se gartle bien dy entretenir un conlrepoiiil tropaclir. Ses versets, quils soient vils on temlies, ontassez de simplicité pour que lon puisse en apprécierlejcaraclère du premier coup. Quand il veut compo-ser une O/lerIc grare, il lentreprend en manière defugue, puis développe le sujet mélodiquenienl, commeen solo, et se remet à un nouveau travail fugué, indé- pendant du premier. Son talent ne le soiitiendiaitpas, sil essayait daller juSiuau bout dans les clie-mins où il sengage, et il se jelte au plus tôt dans latraveise,
. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... et il se gartle bien dy entretenir un conlrepoiiil tropaclir. Ses versets, quils soient vils on temlies, ontassez de simplicité pour que lon puisse en apprécierlejcaraclère du premier coup. Quand il veut compo-ser une O/lerIc grare, il lentreprend en manière defugue, puis développe le sujet mélodiquenienl, commeen solo, et se remet à un nouveau travail fugué, indé- pendant du premier. Son talent ne le soiitiendiaitpas, sil essayait daller juSiuau bout dans les clie-mins où il sengage, et il se jelte au plus tôt dans latraveise, ou bien sa marche nest plus sûre. Un dis-cours saccadé lui plait : il compose une 0/feiic endlidoiiue, la plus lirillante de ses pièces comprenddes répliques alternées : Grand jeu 4 ,^ \f r r Fp ., j «> j i—^— n--C-j3—=T=^—=¥^Ff=i 3=1 H^. = -j-— * ^ j,,—1 ^ S2 ^ =^=^=^^^^=^ ^. et il sattache tant à celte composition quil la rema-nie et lui donne le litre dOfferte en fanfaie, ce quinous rappelle certaines ojuvres de Lebégue, que nousavons dé.|à signalées. Elève de LEiîÈ:, Nicolas de ( {lG71?)fui organiste de labbaye de Saint-Denis, quil aban-donna en , pour letourner à Heims, sa ville na-tale (Arch. nat.,LL 122i,p. 410;. Il y devint organistede la cathédrale, et mourut en 1703, laissant unlivre dorgue dont nous ne possédons quune éditionde 17U, mais qui lut sans doute donné au publicdés lannée 1700. Ce livre a été reproduit dans le5 volume des Archives des maîtres de lOrgue, (1904). Dans cette œuvre, lauteur nousrévèle non seulement quil fut un disciple attentifde Leiiègce, mais quil avait aussi les qualités dunmaître. Certes, il doit beaucoup à lorganiste deSaint-Merry : la grâce et le caractère émouvant desmotifs, le soin Je bien répartir les jeux, quelquechose de grave et de hardi, un méla
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