. Gérard Terborch . ent se tourner. Un tableau portant les deuxsignatures de Molyn et de Terborch, et qui appar-tint à Jan Van Goyen, fait présumer que Terborchsesse3a aussi au paysage. Mais on na pas surprisdautre trace de ces études. Pieter Molyn, du reste,élève de Frans Hais, navait pas manqué de peindrede ces « scènes de la vie tranquille», dont lescontinuateurs du maître sétaient fait une spécialité.Toute une école de ces véritables petits maîtres semouvait à Haarlem. Les Hais, Pieter Codde,Cornelis Duyster, Antoine Palamèdes menaient leton. Pourtant, si plusieurs tableau
. Gérard Terborch . ent se tourner. Un tableau portant les deuxsignatures de Molyn et de Terborch, et qui appar-tint à Jan Van Goyen, fait présumer que Terborchsesse3a aussi au paysage. Mais on na pas surprisdautre trace de ces études. Pieter Molyn, du reste,élève de Frans Hais, navait pas manqué de peindrede ces « scènes de la vie tranquille», dont lescontinuateurs du maître sétaient fait une spécialité.Toute une école de ces véritables petits maîtres semouvait à Haarlem. Les Hais, Pieter Codde,Cornelis Duyster, Antoine Palamèdes menaient leton. Pourtant, si plusieurs tableaux de Terborchse rattachent directement à cette école, et repren-nent même des sujets que ces peintres semblaientse passer lun à lautre, on ne sait quoi les relèveau-dessus du niveau médiocre des productions dumême genre. Déjà , à Zwolle, les premiers dessinsfaisaient prévoir une Åuvre dintimiste avisé. AHaarlem ce caractère saffirme. Ce nest guère parpure imitation que le peintre se place dans lécole. LA RliCOMMANDATION PATERNELLEMusée de Berlin â 29 â qui y dicte ses lois ; sil traite les mêmes sujets, silse rencontre avec elle sur le terrain de ces donnéesimmédiates, Terborch en dépasse sans peine les-prit terre à terre et mesquin. Ici se place sa première Åuvre signée. La Con-sultation porte le millésime de i635, A première vue,on serait tenté de passer sans insister. Le sujet estmince ; aucune originalité dexécution ny apparaîttout de suite. La tonalité grise du coloris estdésagréable. Pourtant, en y regardant de près,on est bientôt frappé par le caractère de gravitéconcentrée de cette Åuvre juvénile où se recueil-lent, à la vérité, quelques unes des qualités maî-tresses que lon verra sépanouir plus tard. Dunmotif banal, mais qui permet des interprétationsmultiples, voici surgir un tableau qui fait
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