. Le Monde moderne. iers dontlindustrie était nécessaire et, par suite,florissante du temps que prospéraientdes fabriques justement renommées delapis et de châles. .-V leur sortie de1 Agau, ces eaux étaient encore em-ployées par les tanneries. Des motilsdhygiène et dassainissement ont faitdéplacer tanneurs et teinturiei-s. Remontons le cours des eaux : nousirons en visiter la source à laquelleNimes doit et son existence et son canaux et les jardins de la Fon-taine, tels quils existent actuellement,datent du milieu du wnf siècle. Lejardin est un jardin français dans legoût maniéré de lé


. Le Monde moderne. iers dontlindustrie était nécessaire et, par suite,florissante du temps que prospéraientdes fabriques justement renommées delapis et de châles. .-V leur sortie de1 Agau, ces eaux étaient encore em-ployées par les tanneries. Des motilsdhygiène et dassainissement ont faitdéplacer tanneurs et teinturiei-s. Remontons le cours des eaux : nousirons en visiter la source à laquelleNimes doit et son existence et son canaux et les jardins de la Fon-taine, tels quils existent actuellement,datent du milieu du wnf siècle. Lejardin est un jardin français dans legoût maniéré de lépoque de sa recon-stitution. Nous sommes reçus, à lentrée est,par Jean Reboul, le boulanger-poète,dont la statue repose au milieu de laverdure où aimait à rêver lauteur et lcnfanl. \ ses pieds, les anciens bains de Ne-niausus, alimentés par la source, étaientsomptueusement installés. Au début,sans doute, ils furent uniquement des-tinés aux libations religieuses et aux X. — ^TATCE DE JEJ ablutions des pèlerins. C est seulementaprès laffaiblissement des croyancesquils devinrent un lieu de réunion etde plaisir. Plus loin, à louest, le temple au dieuNemausus, celui quon appelle commu-nément le temple de Diane. .\vec lastatue du dieu qui était là le principaladoré et toutes les autres que devaientcontenir les niches nombreuses quon yremarque, cétait primitivement un vé-ritable Panthéon. Dans langle formé par le temple deDiane et la base de la colline, jaillit lasource sacrée des Celtes, celle que, denos jours, nous savons alimentée par leseaux pluviales, qui descendent des co-teaux pierreux du nord-ouest, et qui,traversant des calcaires, passent sous la colline et vicnnenl remonter, ici, commedans un siphon dont louverture sévaseen bassin. Que règne la sécheresse, leseaux tarissent presque complètement ;qu un orage arrive, elles sélèvent vive-ment, débordent bientôt, et, véritabletorrent alors jauni et terreux, séc


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