. L'art chrétien primitif. urer ce quils ajoutèrentdintéressant et de neuf aux images cimétériales. Ce dernier point est de toute importance, car la peinturedes catacombes, ensevelie avec les morts, tomba tôt dansloubli, tandis que les bas-reliefs funéraires, exécutés pourle grand jour, dans une matière quasi indestructible, répan-dus partout et multipUés à une époque où lÉglise avaitpris dans le monde sa place définitive, ne devaient point 150 STATUES ET SARCOPHAGES cesser de nourrir la tradition dart du christianisme. Conçussuivant les formules générales de la technique de lantiquité,et en m


. L'art chrétien primitif. urer ce quils ajoutèrentdintéressant et de neuf aux images cimétériales. Ce dernier point est de toute importance, car la peinturedes catacombes, ensevelie avec les morts, tomba tôt dansloubli, tandis que les bas-reliefs funéraires, exécutés pourle grand jour, dans une matière quasi indestructible, répan-dus partout et multipUés à une époque où lÉglise avaitpris dans le monde sa place définitive, ne devaient point 150 STATUES ET SARCOPHAGES cesser de nourrir la tradition dart du christianisme. Conçussuivant les formules générales de la technique de lantiquité,et en même temps pénétrés de pensée chrétienne, ils carac-térisent bien mieux que les fresques des cimetières, autantque les mosaïques dont nous parlerons bientôt, la transitionentre lart antique et le grand art septentrional et chrétiendu moyen âge. Du jour où il y eut des sarcophages non plus neutres, maisnettement chrétiens par la destination et par les images, la ^^^^Kt^^^^^^^f^^^^!^^^^^^^^^.. FiG. 14. — SARCOPHAGE deutropos. (Daprès Leclercq.) première source iconographique se trouva dans la peinturedéjà constituée des cimetières, dont tous les emblèmes sym-bohques passèrent dans le bas-relief. Les principaux sontréunis sous lépitaphe de Livia Primitiva. La cuve nonmoins célèbre exécutée en souvenir du marbrier Eutropos(fig. 14) représente la colombe portant le rameau dolivier,des dauphins ayant la signification de lIchthys, et louvrierlui-même, en orant, tenant à la main la coupe du rafraîchis-sement céleste. Les symboles du navire et du phare sontconnus (voir fig. 5). Une série de cuves antérieures à la lÉglise a des banquets pour décors et sur tous cesemblèmes, lemportent en nombre et en beauté lorante et SURVIVANCE DES SYMBOLES 151 le bon Pasteur. Non seulement le bas-relief funéraire adoptala vigne, les Saisons, Orphée, le couple charmant dÉroset Psyché, que lui recommandaient en même temps lesmonume


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