Traité d'anatomie humaine . aut. Cest à ceniveau que répond la racine moyenne et noussavons (voy. plus haut p. 826) comment on syprend pour la mettre à découvert. Les fibresqui constituent cette racine moyenne senfon-cent, presque immédiatement après leur émer-gence de la bandelette, dans la substance grisede lespace perforé. Obliquement ascendantes,elles pénètrent, pour la plupart, dans la têtedu corps strié et rejoignent la commissureblanche antérieure du cerveau (p. 723), aveclaquelle elles se confondent. Ces fibres (fig. 675), qui vont de la racinemoyenne à la commissure blanche antérieure
Traité d'anatomie humaine . aut. Cest à ceniveau que répond la racine moyenne et noussavons (voy. plus haut p. 826) comment on syprend pour la mettre à découvert. Les fibresqui constituent cette racine moyenne senfon-cent, presque immédiatement après leur émer-gence de la bandelette, dans la substance grisede lespace perforé. Obliquement ascendantes,elles pénètrent, pour la plupart, dans la têtedu corps strié et rejoignent la commissureblanche antérieure du cerveau (p. 723), aveclaquelle elles se confondent. Ces fibres (fig. 675), qui vont de la racinemoyenne à la commissure blanche antérieuredu cerveau, sont de deux ordres. — Les unes,fibres en anse (b), traversent la ligne médianeet, sinfléchissant alors en bas et en avant, ellesse rendent au bulbe du côté opposé, en suivantsuccessivement la racine moyenne et la bande-lette olfactive. Elles forment ainsi dans leurensemble une longue commissure transversaleen forme de fer à cheval, commissure interbulbaire, jetée entre le bulbe du côté. Fig. 67o. Ciiiasaia oUactil. I, bulbe olfacUf. — 2, bandelette olfactive. —:j, comniissure blancbc. — 4, 4, écorce du lobetemporal. — o, chiasiiia olfactif, constitué par :«, libres entrecroisées len noir). — b, (ibrcscommissurales antérieures {en rouge). — c, fibrescomniissurales postérieures {en bleu). NEVROLOGIE gauche et celui du côté droit et ayant vraisemblablement pour rôle dassocier lesdeux organes dans leur fonctionnement. — Les autres, fibres entrecroisées (a),traversent de même la ligne médiane. Puis, se dirigeant en bas et en arrière, ellesviennent, en divergeant, se perdre dans une région encore mal délimitée delécorce temporo-occipitale. Ces fibres, admises par Meyxert, non seulement chezles animaux à odorat très développé, mais encore chez lhomme, sentrecroisentsur la ligne médiane avec les fibres similaires du côté opposé. Elles constituentdonc, dans leur ensemble, un véritable chiasma, et si lon veut
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