Annales de l'Institut Pasteur . différences : Virus neurotrope. Virus dermotkope. Macroscopiquement :Erosion papulo-squameuse Chancre induré. MlCROSCOPIQUEMEM : Epidémie. — Erosion, desquamation, [ulcération légère. Ulcération profonde. Derme.— Lés. vasculaires, pasdendartérite,périartérite Endo-et périartérite. Infiltration. — Peu accusée Intense. Néoformalion conjoint. — Nulle Intense. Distrib. des tréponèmes. — Couche épithéliale Couches profondes. Ajoutons que dautres auteurs ont également constaté les (1) Levaditi et Roche. La Syphilis, Paris, Masson (1909). ETUDE SUR LE TRÉPONÈME DE LA P
Annales de l'Institut Pasteur . différences : Virus neurotrope. Virus dermotkope. Macroscopiquement :Erosion papulo-squameuse Chancre induré. MlCROSCOPIQUEMEM : Epidémie. — Erosion, desquamation, [ulcération légère. Ulcération profonde. Derme.— Lés. vasculaires, pasdendartérite,périartérite Endo-et périartérite. Infiltration. — Peu accusée Intense. Néoformalion conjoint. — Nulle Intense. Distrib. des tréponèmes. — Couche épithéliale Couches profondes. Ajoutons que dautres auteurs ont également constaté les (1) Levaditi et Roche. La Syphilis, Paris, Masson (1909). ETUDE SUR LE TRÉPONÈME DE LA PARALYSIE GENERALE 76i caractères particuliers des altérations provoquées par le virusde la paralysie générale. Ainsi Volk et Pappenheim, de mêmeque Artz et Matlauschek (1), ont obtenu des efflorescences papu-liformes, en inoculant au lapin le liquide céphalo-rachidien desparalytiques, et non pas le chancre induré consécutif à linjec-tion du virus dermotrope à la même espèce Fig. 2. 3° Évolution. — Le virus neurotrope se distingue du trépo-nème de la syphilis habituelle par le fait que les altérationsquil provoque chez le lapin ne guérissent quavec uneextrêmelenteur. Chez ceux de nos animaux conservés jusquà leur gué-rison définitive, toute trace de manifestation locale navaitdéfinitivement disparu quaprès 89, 114, 161, 169, 195 joursou plus. Cette durée est donc sensiblement plus longue que (1) Déjà cités. 762 ANNALES DE LINSTITUT PASTEUR celle du chancre scrotal de Truffi, du moins dans la généralitédes cas. i° Virulence. — Même différence frappante en ce qui con-cerne le pouvoir pathogène des deux virus pour des espècesanimales autres que le lapin. Nous avons étudié ce pouvoir en
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