Précis des maladies des enfants . et jusque sur les canauxintrahépatiques, comme on en a vu plusieurs cas. II. — Ictère de la seconde enfance. Lictère calarrhal sobserve chez lenfant avec les mêmes caractèiesque chez ladulte. Ces ictères sont passagers : au bout de quinzejours à trois semaines au plus, ils ont disparu sans laisser aucunetrace. On observe aussi chez lenfant des ictères infectieux analogues àceux de ladulte ; on a vu des épidémies dictère fébrile limitées àun village ou à un quartier de ville, et frappant plus spécialementlesenfants. Létat général est variable; parfois à peine
Précis des maladies des enfants . et jusque sur les canauxintrahépatiques, comme on en a vu plusieurs cas. II. — Ictère de la seconde enfance. Lictère calarrhal sobserve chez lenfant avec les mêmes caractèiesque chez ladulte. Ces ictères sont passagers : au bout de quinzejours à trois semaines au plus, ils ont disparu sans laisser aucunetrace. On observe aussi chez lenfant des ictères infectieux analogues àceux de ladulte ; on a vu des épidémies dictère fébrile limitées àun village ou à un quartier de ville, et frappant plus spécialementlesenfants. Létat général est variable; parfois à peine altéré, parfoisaussi atteint que dans les affections lyphiques graves ; la fièvi e seréduit parfois à une fébricule de quelques jours ; dautre fois, ellesélève à 39°-40°, dure quelques jouis, mais est sujette à reparaitre;enfin on note parfois du purpura (Mathieu). A ce groupa des ictères ICTÈRE DE LA SECONDE ENFANCE. 425 infectieux appartient la Spirochétose icléru-hcmorragique, causée par. Fig. 90. — Ictère chronique splénomègalique, Fillette de neuf ans : depuis lâge de cinq ans, poussées répétées dictùre souvent peu pro-noncé ; tuméfaction progressive de la rate ; foie non hypertrophié, refoulé en haut et à droite. la pullulation dans le sang et dans le foie du Spirochéta ictéro-hè- 426 HÉPATITES ET CIRRHOSES. morragix découvert par les japonais lnada et ldo. Elle na pas decaractéristique clinique propre, et on ne peut affirmer quil sagitde cette maladie que si linoculation au cobaye du sang du malade(premiers jours de la maladie) ou du culot de cenlrifugation desurines (maladie plus avancée) tue en huit à dix jours le cobaye dontle foie est larci de spirochèles. On peut aussi faire lépreuve delagglutination. Dans dautres cas dictère infectieux, Costa etJ. Troisier ont trouvé un bacille anaérobie pathogène pour le chienet le lapin. Mais dans la majorité des cas lagent infectieux ne peutêtre décelé. L
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