Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . par des sillons peu marqués. Elles augmentent graduellement ennombre et en dimensions en passant dans la région de listhme et acquièrent,dans lampoule, leur maximum de développement. Arrivées à lostium abd&minale,elles le franchissent pour venir se continuer avec les franges du pavillon. Les plis longitudaux des trompes sont très variables dans leurs dimensions etcertains auteurs les divisent à cet égard en petits, grands et moyens. Les pluspetits sont de simples saillies linéaires à peine marquées. Les plus grands a
Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . par des sillons peu marqués. Elles augmentent graduellement ennombre et en dimensions en passant dans la région de listhme et acquièrent,dans lampoule, leur maximum de développement. Arrivées à lostium abd&minale,elles le franchissent pour venir se continuer avec les franges du pavillon. Les plis longitudaux des trompes sont très variables dans leurs dimensions etcertains auteurs les divisent à cet égard en petits, grands et moyens. Les pluspetits sont de simples saillies linéaires à peine marquées. Les plus grands attei- TROMPES UTERINES OL OVIDUCTES ;;c:i- gnent 3 ou 4 millimètres de môme plus : on en voit toujours un certainnombre dépasser plus ou moins laxe tubaire et sélever parfois jusquàla paroi opposée à celle qui leur a. donné naissance. Ces derniers plis présententsur lune et lautre de leurs deux faces des plis secondaires qui, à leur tour, sehérissent de plis plus petits encore. Il en résulte que, sur une coupe transversale. -2 Fig. 336. Replis longitudinaux: de la trompe (en partie daprès Richahd),(Les segments antérieurs de ]a trompe et de lutOrus ont été réséqués.) i, ovaire droit. — 2. utérus,trompe. — G, frange ovariquc. -— 9, ligament large. .3, orifice interne de la trompe droite. — 4. cnnal tubaire. — o, pavillon de la, ligament utéro-ovarien. — 8, aileron supérienr du ligament large ou mésosalpinx. de la trompe, les plis précités, par suite de leurs divisions et subdivisions succes-sives, revêtent une forme plus ou moins arborescente. Sur certains sujets, les plis que nous venons de décrire sont peu développés,mais le fait est rare. Le plus souvent, ils sont tellement multipliés quils remplissentà eux seuls toute la cavité tubaire et que celle-ci nest plus représentée que par lesfentes étroites que laissent entre eux les plis en question. La signification anatomique de ces plis ne nous e
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