La Lecture . re était dé-truite à son tourpar le feu, sans quilen restât fois il y avaitdouze victimes, par-mi lesquelles deuxdanseurs, Danguyet Beaupré, unpompier,quatre ma-chinistes, trois cos-tumiers et un do-mestique, plus unevieille femme quimourut de à la suite dece nouvel incendieque larchitecte Le-noir éleva pourlOpéra, en quatre-vingt-six jours, surle boulevard Saint-Martin , une salle qui ne devait être que provisoire, qui nen dura pas moins qua-tre-vingt-dix ans, et dont lexistence se serait peut-être prolon-gée jusquà ce jour sans les événements politiques q


La Lecture . re était dé-truite à son tourpar le feu, sans quilen restât fois il y avaitdouze victimes, par-mi lesquelles deuxdanseurs, Danguyet Beaupré, unpompier,quatre ma-chinistes, trois cos-tumiers et un do-mestique, plus unevieille femme quimourut de à la suite dece nouvel incendieque larchitecte Le-noir éleva pourlOpéra, en quatre-vingt-six jours, surle boulevard Saint-Martin , une salle qui ne devait être que provisoire, qui nen dura pas moins qua-tre-vingt-dix ans, et dont lexistence se serait peut-être prolon-gée jusquà ce jour sans les événements politiques qui amenèrentsa destruction violente. Cest la salle qui, après le transfert derOpéra rue Richelieu, en 1794, était devenu le théâtre de laPorte-Saint-Martin, et que la Commune incendia volontairementen 1871. Et pendant ce temps, la Comédie-Italienne continuait lévolu-tion musicale qui devait la transformer définitivement en unthéâtre purement lyrique. De nouveaux compositeurs sétaient. M Saiiil-Uubuily. 448 LA LECTURE ILLUSTRÉE produits devant son public : Bruni, Champein, dAlayrac, Dézèdes,Martini, Désaugiers, Méreaux, tandis quelle avait appelé à ellede nouveaux acteurs pour chanter leurs œuvres. Ces acteursétaient Michu, Ménier, Dorsonville, Rozières, Chenard, M Ade-line. Desbrosses, Crétu, Carline, Saint-Aubin et les trois aima-bles sœurs Renaud, que leurs voix délicieuses avaient fait bap-tiser par le public « une couvée de rossignols ». Enfin, commela Comédie-Française, comme lOpéra, la Comédie-Italienne avaitdéménagé et, abandonnant lantique hôtel de Bourgogne, étaitallée occuper, en 1783, une salle quelle sétait fait construiresur lemplacement des jardins de lhôtel du duc de Choiseul, etquon désigna dabord sous le nom de salle Favart pour luidonner ensuite celui de théâtre de lOpéra-Comique. Arthur Pougin.(A suivre.) I Le Gérant : F. Jlven. , ,


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