. Le Monde moderne. aussi legong et le tam-tam. Tels sont les beauxinstruments que possède le pays des baya-dères. Séparément, ou à côlé des nôtres,ces instruments ne réveilleraient pas ennos esprits les sensations que nouséprouvons, lorsque nous entendons un\iolon ou un violoncelle vibrant entreles doigts dun de nos virtuoses: mais silon se trouve, par bonheur, en cescontrées exotiques, le charme intensede celte polyphonie, accompagnant leschants et les danses sacrés sur desrythmes bizarres et des modulationsinattendues pour notre éducation musi-cale dOccidenlaux, au milieu du fastedes palais


. Le Monde moderne. aussi legong et le tam-tam. Tels sont les beauxinstruments que possède le pays des baya-dères. Séparément, ou à côlé des nôtres,ces instruments ne réveilleraient pas ennos esprits les sensations que nouséprouvons, lorsque nous entendons un\iolon ou un violoncelle vibrant entreles doigts dun de nos virtuoses: mais silon se trouve, par bonheur, en cescontrées exotiques, le charme intensede celte polyphonie, accompagnant leschants et les danses sacrés sur desrythmes bizarres et des modulationsinattendues pour notre éducation musi-cale dOccidenlaux, au milieu du fastedes palais hindous, situés en des sitesmerveilleux, s empare infailliblement etinsensiblement de 1 auditeur. Fig. 13 DE BIRMANIE i;tiin(m;i!,viII 11: : i:r Lorsquune fcle inliuie a lieu dans uneriche famille hindoue, el ce sont les plusbelles, le niailre de la maison fait \inirdu tem])le ])rf>chain lesde\adasisnii l);iva-di-res el les mu-siciens pour di-vei-lir. apivs le ^■■^<^. F I, r T K D () V H I. E ET V A [[ A 11 r K K F, M I) F r A 1. E festin, ses convives et ses amis. Les{jardahbawavas len sanscrit, fleurs purescomme le lotus blanc; ou jeunes fillesde la maison couronnent la tète et en-tourent le cou des invités avec desf;iiirhmdes de fleurs odorantes préparéespour cet usape, tout en parfumant leursvêlements et leurs mains dodeurs doucesel iiidélinissables. La fumée bleuâ.lredeshoukali. la vapeur odorante des bols deporcelaine de Chine emplis de thé oude café, la mi-obscurité du centre deces palais où le soleil ne pénètre jamais,la fraîcheur entretenue perpétuellementpar des esclaves, au moyen de paiikal,le bien-être que lon éprouve, mollementétendus sur des coussins soyeux et desnattes de vétiver, tout vous plonge dansune douce et lucide léthargie, qui, peuà peu, sempare du corps et de un signe du maître de la inslruments résoiuifiil. les chantssélèvent, les bayadères apparaissent :


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