. Bulletin de la Société botanique de Genève . cellules du rayon mé-dullaire en dissolution. (Dessin de R. C.) Dans les deux cas, avec lâge, plus tôt chez Mascagnia ovatifoUa(H. B. K.) Gris, et Mascagnia elegans (Juss.) Gris., un peu plus tarddans le Banistcvia //f/.ys/6r/ffw« Chod., par la production de profondscoins libériens, le nombre relatif des tubes criblés augmente selon lemode bien connu des Bignoniacées et des Mendonciées. Encore ici faudrait-il se garder de vouloir expliquer chaque structureanatomique de ces lianes comme une réponse adéquate au milieu. Il (186) I!. CIIODAT. LA VK(;K
. Bulletin de la Société botanique de Genève . cellules du rayon mé-dullaire en dissolution. (Dessin de R. C.) Dans les deux cas, avec lâge, plus tôt chez Mascagnia ovatifoUa(H. B. K.) Gris, et Mascagnia elegans (Juss.) Gris., un peu plus tarddans le Banistcvia //f/.ys/6r/ffw« Chod., par la production de profondscoins libériens, le nombre relatif des tubes criblés augmente selon lemode bien connu des Bignoniacées et des Mendonciées. Encore ici faudrait-il se garder de vouloir expliquer chaque structureanatomique de ces lianes comme une réponse adéquate au milieu. Il (186) I!. CIIODAT. LA VK(;KTATJOiN du PARAGUAY 83 faut y voir bien plus un compromis, une lésuitante entre la réactivités[)écinque et les sollicitations exercées soit par Tactivité des racines,soit par celle des feuilles et enfin les phénomènes de tension auxquelssont évidemment soumises les lianes ^ Rappelons que ces trois lianes vivent dans les mêmes localités, leDiiellu iiiicifero Cliod. étant la plus franchement sylvatique. §o ?mssÈâ. Fig. 151. — Mascagnia anisopetala Griisb. — Assise génératrice nais-sant à la périphérie de la moelle.(Dessin de R. C.) Cependant, si les lianes Malpighiacées nVint pas toutes une struclurcanormale, il ny a jamais, dans celte famille, danomalies dans lesespèces érigées, frutescentes ou arborescentes. Chez ces dernièresaussi, le bois est beaucoup plus compact, la dimension des \aisseauxbeaucoup plus réduite, les tubes criblés peu nombreux et île petitedimension. Nous pensons quen biologie il faut, pour étahlir descomparaisons valables, les chercher à lintérieur des groupes naliuvls,des familles naturelles. Et il ny a guère de famille plus (|ut^celle-ci. Chodat, R., 1. c. et Congrès international de Botaniiiue, Gênes ;1893). 84 BULLETIN DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE (187)
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