Manuel de médecine opératoire . gnes faite au côté externe de la cornée. Travers, en 1814, après avoir récliné le cristallin dans la chambreantérieure, fit une incision, sans contre-ponction, intéressant lequart de la cornée, cest ce quil appela « the quarter section »Jœg«r, lorsque la cataracte était molle, au lieu de tailler un lam-beau sur la cornée, se contentait dune simple incision : cest cequil appelait lextraction linéaire. On fait donc à la cornée uneincision de 5 à 6 millimètres (fig. 398); lon divise la capsuleantérieure; puis, en pressant sur lœil avec la curette (fig. 399),on fait
Manuel de médecine opératoire . gnes faite au côté externe de la cornée. Travers, en 1814, après avoir récliné le cristallin dans la chambreantérieure, fit une incision, sans contre-ponction, intéressant lequart de la cornée, cest ce quil appela « the quarter section »Jœg«r, lorsque la cataracte était molle, au lieu de tailler un lam-beau sur la cornée, se contentait dune simple incision : cest cequil appelait lextraction linéaire. On fait donc à la cornée uneincision de 5 à 6 millimètres (fig. 398); lon divise la capsuleantérieure; puis, en pressant sur lœil avec la curette (fig. 399),on fait sortir lentement les couches molles du cristallin, de sa EXTRACTION. 99 capsule daljord, puis par la plaie même. Si le noyau plus dur serefusait à sortir de cette manière, on pourrait le laisser en placeet labandonner à labsorption, comme après la discission de lacapsule. J/extraction linéaire de Jœger, assez facile quand il sagissaitde cataractes molles, devenait extrêmement défectueuse quand le. FiG. 399. A, plaie de la cornée ; — B, pupille commençant à devenir noire ; — C, C, cataracteen partie hors de lœil et dans la pupille ; — 1, curette; — 2, doigt de lopérateurpressant doucement sur lœil. cristallin présentait une certaine dureté. On avait alors beaucoupde peine à faire sortir la lentille en avant de liris, et il fallait pourretirer le cristallin lécraser avec la curette contre la face posté-rieure de la cornée, ce qui prédisposait à des inflammations graves, FiG. 400. Curette de Waldau. dautant plus à prévoir et à redouter que lon était exposé à frois-ser liris avec la curette ainsi enfoncée dans la chambre anté-rieure. En 1859, Graefe, qui déjà pratiquait liridectomie dans le glau-come, la pratiqua pour aider à lextraction du cristallin et créalextraction linéaire simple avec iridectomie. Malgré cette exci-sion, on avait encore fort souvent de la peine à retirer le cristal-lin; aussi Schuft (Walda
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