. Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal : Sa vie et ses oeuvres. 1, Mémoires sur la vie et les vertus de Sainte-Jeanne Françoise Frémyot de Chantal. insigne et extraordinaire vertu,grande fille spirituelle de notre Bienheureux Père, qui disaitquelle navait point le cœur, lesprit, ni le courage de sonsexe, tellement il lui trouvait une âme généreuse et relevée auservice de Dieu. Cette vertueuse dame avait eu des extrêmesdésirs dêtre fille de la Visitation ; mais étant dès son bas âgeliée à une autre religion , notre Bienheureux Père et notre très-digne Mère pratiquèrent en cela une grande


. Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal : Sa vie et ses oeuvres. 1, Mémoires sur la vie et les vertus de Sainte-Jeanne Françoise Frémyot de Chantal. insigne et extraordinaire vertu,grande fille spirituelle de notre Bienheureux Père, qui disaitquelle navait point le cœur, lesprit, ni le courage de sonsexe, tellement il lui trouvait une âme généreuse et relevée auservice de Dieu. Cette vertueuse dame avait eu des extrêmesdésirs dêtre fille de la Visitation ; mais étant dès son bas âgeliée à une autre religion , notre Bienheureux Père et notre très-digne Mère pratiquèrent en cela une grande abnégation ; etcomme écrivait ce Bienheureux au Révérend Père Binet, de lasainte Compagnie de Jésus : « Quand notre Mère de Chantai et» moi saurions quune âme serait sainte canonisée dans sainte» Marie, si elle a son appel et quelle soit utile dans une autre«Congrégation, nous ne voudrions pas len retirer.» Ainsi,madame de Port-Royal demeura en son monastère, duquel ellechangea le nom et le rang dAbbesse, faisant mettre sa supério-rité en triennal. Au sortir de Paris, elle alla prendre notre très-digne Mère MM. •204 VIE DE SAINTE CHANTAI, pour la mener à Maubuisson, abbaye quelle allait réformer;elle la garda quatre jours, afin quelle parlât à toutes les reli-gieuses et lui donnât de bons avis pour la réforme et règlementdes exercices religieux. Notre très-digne Mère se trouvait un peumal de fluxion ; madame de Port-Royal la saigna de sa propremain et trempa tant de linges quelle put dans son sang; àchaque repas, elle lui faisait changer de serviettes pour les gar-der comme reliques. Si la volonté de Dieu neût été comme uneaimable chaîne darrêt à madame de Port-Royal, elle eût suivinotre Bienheureuse Mère, laquelle, au sortir de Maubuisson,sen alla à Pontoise, où elle fut reçue chez les révérendesCarmélites avec une cordialité si grande, quelle écrivit à notrechère Sœur la supérieure de Paris, « quelle


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