Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . , toujours jujle , punit enfinles médians ; il nous a choifies pour exécuter fesdécrets fiir ces monfires diniquité envoyés contrévous par les infâmes amis de Nerkei^. Toi, Abdalla^ajouta Gorec , va recevoir le prix de ton huma-hité. Ces deux femmes céleftes fe dérobèrent aumême inftant à notre vue \ les portes du templesouvrirent j nous mîmes pied à terre. Le po»tifeen robe verte , doublée dhermine , avec nn grosturban dont le tour imitoit des joncs & des ro-feaux entrela
Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . , toujours jujle , punit enfinles médians ; il nous a choifies pour exécuter fesdécrets fiir ces monfires diniquité envoyés contrévous par les infâmes amis de Nerkei^. Toi, Abdalla^ajouta Gorec , va recevoir le prix de ton huma-hité. Ces deux femmes céleftes fe dérobèrent aumême inftant à notre vue \ les portes du templesouvrirent j nous mîmes pied à terre. Le po»tifeen robe verte , doublée dhermine , avec nn grosturban dont le tour imitoit des joncs & des ro-feaux entrelacés, vint nous recevoir à la tète defes gardes. Une petite clef dor pendoic fur fapoitrine , attachée à un ruban violet liféré, deblanc, paffé en fautoir à fon col. Il nous intro-duifîf dans le temple qui étoit dun beau marbre,ioutenu par des colonnes dagate & de por-phyre. Nous nous avançâmes vers une grotterevêtue de coquillages de différentes couleurs \enfuite le pontife déployant un rouleau de grandesécailles de pciiTou, fur lefquelles écpiem gravées «a /⢠^/ù. D A B B A L L Ã. 4©i trt caraâ:ères dor , les volontés de la periféNais, nous lut à haute voix t Que tout étrangerfoit rejeté ! Cependant, sil furmonte les objia^des y quon obfervt alors pour lui les nombres myf*Jiérieux, Nous entendîmes auffi-tôt derrière la grotteune mufique harmonieufe : le pontife , aprèsavoir baifé la clef, sen fervit pour ouvrir 1^porte du fandluaire qui nous éblouit par léclatdes pierres précieufes dont il étoit tapiflfé. Nousvîmes la ftatue de Nais appuyée dune niain fu^une urne de nacre qui recevoit dabord leau à ela fource divine , pour la laifTer retomber en-;fuite dans une grande coquille démeraude,placééà u-deffbus \ le pontife nous en fit boire par troisfois , à mes compagnons & à moi, dans unetoupe de vermeil, aprÃ
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