. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. GALLES DE TIGES ACROCECIDIES. 373 L'accroissement en largeur de la gaine anormale est dû surtout à l'augmentation du nombre des nervures de la gaine saine. Dans les échantillons âgés, les cellules situées entre les faisceaux se résorbent en partie et de grandes lacunes lac apparaissent. Les cellules épidermiques des deux faces de la gaine anormale conservent leur largeur, mais leur longueur est réduite de moitié. Structure du limbe anormal. — Les modifications anatomiques qui se produisent dans le limbe atrophié [Ib, en F, fig. 175) sur- mont
. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. GALLES DE TIGES ACROCECIDIES. 373 L'accroissement en largeur de la gaine anormale est dû surtout à l'augmentation du nombre des nervures de la gaine saine. Dans les échantillons âgés, les cellules situées entre les faisceaux se résorbent en partie et de grandes lacunes lac apparaissent. Les cellules épidermiques des deux faces de la gaine anormale conservent leur largeur, mais leur longueur est réduite de moitié. Structure du limbe anormal. — Les modifications anatomiques qui se produisent dans le limbe atrophié [Ib, en F, fig. 175) sur- montant la gaine parasitée sont très curieuses. Non seulement le limbe ne se développe pas en longueur (2 millimètres par exem- ple au lieu de 100), mais il atteint à peine la largeur normale ; par contre, il s'épaissit et au niveau de la nervure médiane il acquiert une dimension double (220 [j. au lieu de 130); quelques poils ap- paraissent à la face supérieure (comparer les figures 178 et 179, Ni et A^. Fig. 180 (N). — Partie de la coupe transversale de la tige du Ciinodon Dacfj/lon : flb, f'ih', faisceaux libéru-ligneux; f, gaine fibreuse : e/j, épiderme (gr. loO). La structure interne du limbe normal est hétérogène comme on sait (N^, lig. 178). En coupe transversale, les cellules épidermiques ep (en N,, fig. 184) montrent des parois épaisses, complètement cutinisées, avec de petites saillies obtuses sur leur surface libre. Entre les faisceaux se remarquent, à la partie supérieure du limbe, quelques amas de cellules épidermiques caep, à cuticule très mince, beaucoup plus grandes que leurs voisines et ne renfermant que de l'eau. Ces cellules sont en contact avec d'autres,. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for readability - coloration and appearance of these illustrations may not perfectly resemble the original Paris : Fortin, Masson
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