Causeries . ndustriel jadis trèsconnu. Ce noble inventeur, dont lidéefixe était autrefois de transformer les ruesde Paris en réfectoire et de nourrir sesactionnaires à gogOy a résolu maintenant deles rafraîchir à bon compte et de faire cou-ler le vin par les bornes fontaines. Le réservoir central serait établi auxenvirons des Villes de France, rue Neuverue Vivienne ou rue Richelieu. Nous yreviendrons. Grâce à la poudre coton, il est arrivécette semaine un déplorable accident. Une dame avait garni de coton lesoreilles de son fils âgé de huit ans^ afin dele préserver de quelque maligne fluxion,p


Causeries . ndustriel jadis trèsconnu. Ce noble inventeur, dont lidéefixe était autrefois de transformer les ruesde Paris en réfectoire et de nourrir sesactionnaires à gogOy a résolu maintenant deles rafraîchir à bon compte et de faire cou-ler le vin par les bornes fontaines. Le réservoir central serait établi auxenvirons des Villes de France, rue Neuverue Vivienne ou rue Richelieu. Nous yreviendrons. Grâce à la poudre coton, il est arrivécette semaine un déplorable accident. Une dame avait garni de coton lesoreilles de son fils âgé de huit ans^ afin dele préserver de quelque maligne fluxion,puis elle le conduit à lécole. Vers le milieu de la journée, le petit 71 garçon se comporte mal en classe, son pro-fesseur le réprimande ; il lui répond inso-lemment, et le maître détude se laisseemporter jusquà donner un soufflet aupetit polisson. O terreur ! sa tête vole en éclats. Lecoton avait fait explosion. La justice in-forme. Nous linformons que cette histoire estun 22 Novembre. Il paraîtrait que M. Ponsard nest pasmort, ni Agnès de Méranie, ni M. Bo-cage non plus. Ces trois messieurs se por-tent bien et se porteraient mieux sans unecertaine dame italienne, tragique de pro- 74 fession, qui, sous le nom de Louise BettoniAraldi, réclame en justice le rôle dAgnèsde Méranie, quelle considère comme sapropriété particulière et inaltérable. Nous, qui avons vu jouer MadameAraldi au Théâtre Français, il y a àpeu près deux ans, nous concevons par-faitement la timidité de M. Ponsard àlendroit de Madame Araldi, Agnès meurtau cinquième acte en sécriant : . . O ma pauvre famille !O mon petit garçon ! O ma petite fille ! Pour dire convenablement des alexan-drins de cette saveur, il ne faut rien moinsque le talent consommé et la vieille expé-rience de Madame Dorval. On ne peut pasconfier ces vers-là à la première tragédiennevenue. Dun autre côté, sil faut aborder la 75 question de principe, avouons que les pré-tentions


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