. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 148 FRANÇOIS PELLEGRIN 2. — Caractères DE MORPHOLOGIE LNTERNE. La structure de certains genres de Gén'istées est en corréla- tion avec le maigre développement des feuilles. Comme la sur- face foliaire diminue, la tige supplée à cette défection et devient assimilatrice. L'écorce est souvent palissadique. Les faisceaux libéroligneux sont protégés du côté extérieur par des épaissis- sements fibreux. Les stomates sont logés dans des fentes de la tige, dans des sillons étroits, et de nombreux poils lecteurs en- tretiennent autour de leurs orifices
. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 148 FRANÇOIS PELLEGRIN 2. — Caractères DE MORPHOLOGIE LNTERNE. La structure de certains genres de Gén'istées est en corréla- tion avec le maigre développement des feuilles. Comme la sur- face foliaire diminue, la tige supplée à cette défection et devient assimilatrice. L'écorce est souvent palissadique. Les faisceaux libéroligneux sont protégés du côté extérieur par des épaissis- sements fibreux. Les stomates sont logés dans des fentes de la tige, dans des sillons étroits, et de nombreux poils lecteurs en- tretiennent autour de leurs orifices une atmosphère toujours humide. Mais ces particularités ne se retrouvent pas chez toutes les Génlstées ai présentent certaines modifications. A. Tige. — Etudiée au milieu d'un entre-nœud, en coupe- transveisale, la jeune tige (1) a une structure normale et une stèle cylindrique dans les genres , Lodd'ujemi^ Hijpoca- Ii/ptKs, Lahurnuni et (jyrololnum. Cette tige est au contraire côtelée et présente diverses modi- fications chez les autres genres de Gén'tstées^ qui offrent les types suivants : 1" Tige à stèle ailée, sans autre complication (2). — La jeune tige, en coupe transversale dans le mi- lieu de Tentre-nœud, pos- sède un certain nombre de côtes dont la forme est. différente suivant les gen- Fig. 1. — Coupe schématique de l'entre- nœud de l'Ulei- europaeus. — /.liber; h. bois: p, péricyele fibreux; e, endoderme; c, épidémie. res et les espèces. La stèle a un faisceau libéroligneux vis-à-vis de chaque côte et un autre vis-à-vis de chaque sillon. En dehors de chacun des faisceaux correspondant aux sillons, (1) Pour ne mettre en présence que des éléments comparables, à peu pivs au même degré de développement, quand nous effectuons des coupes dans de jeunes rameaux, nous les pratiquons toujours dans le milieu du troisième ou quatrième entre-nœud à partir du sommet. (2) N'oy. Van Tieghem. S
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