Rubens . s de deux ans,Maria Pypelincx lutte héroïquement, adroitement,réussit à obtenir la vie, puis la liberté relative deJean Rubens. Moyennant caution, il peut sinstallerà Siegen. Lexistence commune reprend. Cest durantce séjour de 1673 à 1678 que naît Pierre-Paul était né trois ans avant. Enfin, la famille Rubens est autorisée à revenir àCologne, où le père pourra utiliser ses connaissancesde juriste. A force de sacrifices, on obtient une libé-ration en bonne forme, mais peu après Jean Rubensmeurt. Dès lors, rien ne retenait Maria Pypelinckxloin de sa patrie. En juin 1&87,
Rubens . s de deux ans,Maria Pypelincx lutte héroïquement, adroitement,réussit à obtenir la vie, puis la liberté relative deJean Rubens. Moyennant caution, il peut sinstallerà Siegen. Lexistence commune reprend. Cest durantce séjour de 1673 à 1678 que naît Pierre-Paul était né trois ans avant. Enfin, la famille Rubens est autorisée à revenir àCologne, où le père pourra utiliser ses connaissancesde juriste. A force de sacrifices, on obtient une libé-ration en bonne forme, mais peu après Jean Rubensmeurt. Dès lors, rien ne retenait Maria Pypelinckxloin de sa patrie. En juin 1&87, elle rentre à Rubens avait dix ans. Personne navaitintérêt à rappeler le souvenir du séjour à Siegen. Lemotif en devait rester secret. La mère du grand peintrelaissa croire quelle navait pas quitté Cologne depuisson départ dAnvers. Ses fils le crurent et, dès lexvn^ siècle, les biographes de Pierre-Paul fondèrentla légende de sa naissance à Cliché HantsLaengl. RuBENs ET Isabelle Brant (1609-1610Ancienne Pinacothèque, Munich. RUBENS 9 De nouveau installée à Anvers, la veuve de JeanRubens avait recouvré une partie de ses biens. Ellehabitait rue du Couvent, près de lEscaut, et envoyaitses deux enfants à lécole de Rombout Verdonck, prèsde Notre-Dame. Ils y rencontraient le jeune Moretus,qui devait prendre la succession de la grande librairiePlantin, et qui resta leur ami. Cest alors que Pierre-Paul, qui savait déjà un peu dallemand et de fran-çais, apprit le latin ; quant au dessin, il le cultivaitcomme le peut faire un enfant, ^amusant à copierles illustrations de la bible deTobias Stimmer. Tandisque son frère Philippe commençait une situationbrillante, grâce à ses connaissances en droit, il futplacé comme page au service dune grande dame,veuve dun gouverneur dAnvers, la comtesse deLalaing. Mais lenfant se dégoûta vite de cette exis-tence brillante et inactive. Il demanda quon lui fîtapprendre la p
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