. Caractères phrénologiques et physiognomoniques des contemporains les plus célèbres, selon les systèmes de Gall, Spurzheim, Lavater, prise,(chose rare par le temps qui court) les vertus pa-triarcales, paisibles et ignorées, plus haut que les ti-tres et le crédit. 200 CONSCIENCIOSITÉ CONSCIENCIOSITÉ. M, LE VICOMTE DE CHATEAUBRIAND. La conscience est le meilleur livre de morale que nousayons j cest celui que Ton doit, consulter le plus. PASCAL. La Conscienciosité, située entre la fermeté et la cir-conspection, fait envisager les actions sous le rapportdu devoir et de la justice. « Partout
. Caractères phrénologiques et physiognomoniques des contemporains les plus célèbres, selon les systèmes de Gall, Spurzheim, Lavater, prise,(chose rare par le temps qui court) les vertus pa-triarcales, paisibles et ignorées, plus haut que les ti-tres et le crédit. 200 CONSCIENCIOSITÉ CONSCIENCIOSITÉ. M, LE VICOMTE DE CHATEAUBRIAND. La conscience est le meilleur livre de morale que nousayons j cest celui que Ton doit, consulter le plus. PASCAL. La Conscienciosité, située entre la fermeté et la cir-conspection, fait envisager les actions sous le rapportdu devoir et de la justice. « Partout, dit Massillon , nous rendons hommage,par nos troubles et par nos remords secrets, à la sain-teté de la vertu que nous violons ; partout un fondsdennui et de tristesse inséparable du crime, nousfait sentir que Tordre et linnocence sont le seul bon-heur qui nous était destiné sur la terre. Nous avonsbeau faire montre dune vaine intrépidité, Xaconscïencecriminelle se trahit toujours delle-même. Les ter-reurs cruelles marchent partout devant nous ; la soli-tude nous trouble ; les ténèbres nous alarment ; nous fi, in. ^/s//s/////-<-:y<///s/ \ 5\ ion<scicr?JGiûfiûr, CONSCIENCIOSITB. 201 croyons voir sortir de tous côtés des fan tomes qui vien-nent toujours nous reprocher les horreurs secrètes denotre âme; des songes funestes nous remplissent dima-ges noires et sombres; et le crime, après lequel nouscourons avec tant de goût, court ensuile après nouscomme un vautour cruel, et sattache à nous pour nousdéchirer le cœur, et nous punir du plaisir quil nous alui-même donné. » Croirait-on quau dix-neuvième siècle il se trouveencore des philosophistes qui nadmettent pas ou feig-nent de ne pas admettre lexistence de cette faculté , laConscienciosilé. Il est trop vrai que les âmes conscien-cieuses deviennent de plus en plus rares ; mais à quila faute ? Et puis, est-ce à dire parce que la conscienceet lamitié sont deux choses aussi rares
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