. Vue philosophique de la gradation naturelle des formes de l'etre, ou Les essais de la nature qui apprend a faire l'homme. amp; de tous ceux de léqui-„ page qui favoient écrire , & qui fut envoyé de„ Breft par Mr. dHautefort à Mr. le Comte de Mau-5, repas le 8 Septembre 1725 c*)- Je Ibupçonne que cet homme-marin, plus grand quelhomme ordinaire, pouvoit être auffi quadrumane^en ce que les doigts de Cqs pieds étant unis par unemembrane comme ceux de fcs mains, ils dévoientêtre beaucoup plus longs que ceux du pied de lhom-me, sétendre & sécarter comme ceux de la mainpour fervir de rame & facilit


. Vue philosophique de la gradation naturelle des formes de l'etre, ou Les essais de la nature qui apprend a faire l'homme. amp; de tous ceux de léqui-„ page qui favoient écrire , & qui fut envoyé de„ Breft par Mr. dHautefort à Mr. le Comte de Mau-5, repas le 8 Septembre 1725 c*)- Je Ibupçonne que cet homme-marin, plus grand quelhomme ordinaire, pouvoit être auffi quadrumane^en ce que les doigts de Cqs pieds étant unis par unemembrane comme ceux de fcs mains, ils dévoientêtre beaucoup plus longs que ceux du pied de lhom-me, sétendre & sécarter comme ceux de la mainpour fervir de rame & faciliter laftion de nager. Ileft probable auffi que le talon devoit être fort élevé,peut-être entièrement effacé &, ces formes dévoientdonner naturellement à un tel pied, la figure dunemain marme. Quoi quil en foit de ces conjectures, ce fliit fuffi-famment attelle nous montre dans la mer un près-quhomme qui répond à lOrang-outang tcrreftre, &mérite dêtre placé à côté de lui dans léchelle des ,comme un animal très voifin de lhomme véritable. C) Telliamed, Tome i5o CONSIDERATIONS A TREIZIEME PARTIE. CHAPITRE CVI. De rHomme (5? ^es dijffh-entes races humaineSiI. Les Hommes à queue. la vue de lOrang-outang on eft tenté de deman-der, que lui manque t-il pour être un homraeP Envoyant certaines races dhommes, on oferoit prefquedire, quels animaux font-ce-là? Le pongo na pointde queue; le gibbon & le pitheque, efpeces inférieu-res au pongo, nont point de queue. Ce fuperflu,prolongement exceffif de lépine, paroît un caractèrediftindtifde la brute; & dès quil manque, on voitlanimal prototype prendre la forme humaine. Ce-pendant il y a des hommes, reconnus pour tels, quiont une queue. La marche de la Nature feroit-elleretrogadc? non: mais elle efl: finement nuancée. Lepongo tient à lefpece humaine par une infinité de res-femblances: lhomme devoit tenir,par dautres traits,à des efpeces fort au deflbus du pongo. On trouve dans lIde de Ma


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