Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . le Ah! , ôtez-les donc, tous cescorbeaux, toutes ces vipères. (Elle se débat avec fureur pour échapper auxbêtes qui la poursuivent.) Ah ! sale bête, veux-tu tôler de là... Il faut que jeme dé M. X., Camille, laisse-moi Ah! quelles sont mé-chantes. Laisse-moi M. , ôte donc toutes ces vipères; ôle-lesde grâce, enlève-les, oh! laisse-moi » Là compression ovarienne interrompt le délire et amène une nouvelleattaque, à la suite de laquelle reviennent les visions de vipères et de cor
Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . le Ah! , ôtez-les donc, tous cescorbeaux, toutes ces vipères. (Elle se débat avec fureur pour échapper auxbêtes qui la poursuivent.) Ah ! sale bête, veux-tu tôler de là... Il faut que jeme dé M. X., Camille, laisse-moi Ah! quelles sont mé-chantes. Laisse-moi M. , ôte donc toutes ces vipères; ôle-lesde grâce, enlève-les, oh! laisse-moi » Là compression ovarienne interrompt le délire et amène une nouvelleattaque, à la suite de laquelle reviennent les visions de vipères et de cor-beaux, sécrie tout dun coup avec un geste dhorreur : « Tous 136 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTÉRIQUE. ces crapauds!... » puis, avec des larmes : « tu es là (Elle craché)... Des araigné Ah! ce » Elle se livre parfois à une pantomime des plus comiques en sou-tenant contre ces bêtes imaginaires une lutte acharnée (fig. 76). termine son attaque par une phase qui présente à un haut. Fig. 8-. Quatrième période. Zoopsie. degré les principaux caractères que nous assignons à la quatrièmepériode. — Le déhre si violent, si terrible, dont nous avons donnéun exemple plus haut (p. il8) et qui fait partie de la troisièmepériode, fait place à un délire plus calme. Lagitation cesse, la ma-lade nassiste plus aux scènes affreuses qui ont occasionné samaladie, elle les raconte. En même temps, elle a des hallucinationsde louïe et de la vue, elle voit des animaux; elle a recouvré enpartie connaissance, elle se plaint de douleurs atroces dans la têteou dans les membres, est prise de vertiges, et voit parfois sesmembres se contracturer partiellement. Voici quelques exemples de cette quatrième période des attaquesde notre malade 11 février 1878. — La grande attaque dont nous avons rapporté quelquesfragments plus haut se termine ainsi. Lattaque a commencé à sept heureset demie. Il es
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