Revue de l'art chrétien . e fond de lémail. Lémail qui sert de fond aux angelots de labobèche, est dun ton verdâtre rare dans la ré-gion de Paris. Le grand socle est entièrementémaillé bleu, dun ton que lon rencontre ordi-nairement. Quant au petit appendice triangulaire quireliait le socle à la tige, il ne porte plus aucunetrace démail. — Voilà donc les restes dunchandelier du XIII<^ s.; il en reste beaucoup decette belle époque et la publication de celui-ci ne simposait pas, sil navait eu une particularité:sa taille. Il était en effet très grand, la cote qui accom-pagne le dessin permet de


Revue de l'art chrétien . e fond de lémail. Lémail qui sert de fond aux angelots de labobèche, est dun ton verdâtre rare dans la ré-gion de Paris. Le grand socle est entièrementémaillé bleu, dun ton que lon rencontre ordi-nairement. Quant au petit appendice triangulaire quireliait le socle à la tige, il ne porte plus aucunetrace démail. — Voilà donc les restes dunchandelier du XIII<^ s.; il en reste beaucoup decette belle époque et la publication de celui-ci ne simposait pas, sil navait eu une particularité:sa taille. Il était en effet très grand, la cote qui accom-pagne le dessin permet de le constater. Encore ce socle ne nous parvient-il que défi-guré. Des trous font regretter des pièces absentes,lézards, ou chimères, aux angles ; des cabochonsou des bossettes dans les parties planes ; cechandelier devait être un véritable joyau degrande importance décorative. On ne peut queregretter ce quil était. Ce qui reste est encore très beau, et dunebelle qualité de travail. i^J^ ^?. ^W^^ ^ tjq.^ ^ :i^ .S- ^ ^^. ^^ ^, :(^ ?^. -^ ^^. ^. ^. ^^^ ^.^.^ ^^. ^ ^ ^ ^, ^^ ItSllC wxi^-^i^.-^i^wrvi^.-»^ Vers 1777 elle devint la propriété dun prêtre français, labbé Rancoureil, qui lavait achetéepour y faite des fouilles, et ayant découvert eneffet quelques salles du palais impérial dAuguste,construisit un escalier pour les visiter. En 1785la villa passe entre les mains dun agent de lacour de Vienne à Rome nommé Brunati, puisaux Colocci de Jesi qui la gardèrent jusquen1S18. A cette époque elle fut achetée à compteet demi par les anglais William Gell et premier ayant peu après cédé sa part ausecond, la villa prit le nom de son nouveaupropriétaire sous lequel elle eut un regain decélébrité. Mills fit faire dimportants travaux deconsolidation des fresques du portique (en 1824)et ouvrit largement aux visiteurs tant la villa queles ruines quelle recouvrait. En 1856 les religieuses visitandines, qui habi-taient à Rome via d


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