. Annales de la Société royale malacologique de Belgique. Mollusks; Zoology. Mh'MOIRKS 177. respiration s'efTectue alors par la surface interne du manteau, sur laquelle les contractions du seplum musculaire font passer un puis- sant courant d'eau. La i)ar()i extérieure de chaque tilanient Ijranchial est formée par une couche épilhéliale continuant l'épithélium de la surface générale du corps; en certains points, cet épithélium est modifié et porte un revêtement ciliaire puissant : notanuiient sur les deux arêtes ven- trales des (ilanients, où les cellules dites « de coin » entretiennent le vif
. Annales de la Société royale malacologique de Belgique. Mollusks; Zoology. Mh'MOIRKS 177. respiration s'efTectue alors par la surface interne du manteau, sur laquelle les contractions du seplum musculaire font passer un puis- sant courant d'eau. La i)ar()i extérieure de chaque tilanient Ijranchial est formée par une couche épilhéliale continuant l'épithélium de la surface générale du corps; en certains points, cet épithélium est modifié et porte un revêtement ciliaire puissant : notanuiient sur les deux arêtes ven- trales des (ilanients, où les cellules dites « de coin » entretiennent le vif courant d'eau à la surface des branchies, par les mouvements de leurs cils (fig. 98, 11). Sur les deux faces du filament, se trouvent aussi des cellules « laté- rales » ciliées (fig. 98), assurant la jonction ciliaire des filaments entre eux. Chaque fila- ment présente un appareil intérieur de sou- tien, formé par un épaississement longitudinal pair de son tissu conjonctif sous-épithélial. Cet épaississement est surtout développé vers le côté interne des feuillets, chez les Ano- miidœ (fig. 98, I), Arcidœ et Trigoniidœ, et surtout vers le côté externe (donc ventral des filaments), dans les autres Lamellibranches. La cavité filamentaire est divisée dans sa longueur par un septum conjonctif chez les Anomud(e{ï\g. 98, IV), Arcidœ ei Pecten. Le conduit branchial afférent occupe le côté dorsal de l'axe dans les Protobranches, et le sang, dans chaque filament, suit d'abord le côté dorsal puis le côté ventral, pour gagner ainsi le conduit branchial efférent qui le mène à l'oreillette, de sorte qu'il y a dans chaque filament deux courants en sens opposé; il en est de même dans les filaments étroits et encore libres àesAnomiidœ ei Arcidœ, de part et d'autre de la cloison qui divise la cavité lilamentaire. Quand les cavités des filaments sont unies entre elles, au bord libre des feuillets réfléchis, il n'y a plus, pour chaqu
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