. Entre camarades; ouvrage . Laissez,... je la donnerai à notre Moumoute, elle sen régalera! ^^ Outré dune telle proposition, indigné dune siodieuse profanation, René menaça den référer àsa mère, et comme on navait rien à refuser à unconvalescent. Céleste dut sexécuter, plumer labête, la barder de lard et la mettre, sinon à labrocbe, du moins dans la casserole, dans lacocote. Au moment môme où la défunte margot com-mençait à rissoler — délicieuse musique, quisemblait promettre à René Digeaux un régal prin-cier, — des cris se firent entendre au dehors,dans la tranquille solitude de cette rue ex
. Entre camarades; ouvrage . Laissez,... je la donnerai à notre Moumoute, elle sen régalera! ^^ Outré dune telle proposition, indigné dune siodieuse profanation, René menaça den référer àsa mère, et comme on navait rien à refuser à unconvalescent. Céleste dut sexécuter, plumer labête, la barder de lard et la mettre, sinon à labrocbe, du moins dans la casserole, dans lacocote. Au moment môme où la défunte margot com-mençait à rissoler — délicieuse musique, quisemblait promettre à René Digeaux un régal prin-cier, — des cris se firent entendre au dehors,dans la tranquille solitude de cette rue excen-trique. « Julie! Julie! ma Julie! ma petite Julie! — Eh! père Antoine! interrompit une voix defemme. Voyez donc chez msieu Digeaux! — Julie! Julie! — Chez msieu Digeaux, père Antoine! repartitune autre voix féminine. Oui! Elle est chez lui,dans son bois, jen réponds! Je lai vue entrer! — Ah! merci bien, mame Collongin! Vousaussi, mame Finoël, merci bien! Je men ^^. Ce nest bon que pour les chats, mon fi ! PREMIERS COUPS DE FUSIL. 139 Et un coup de sonnette retentit à la porte den-trée de la maison Digeaux. ce Allez donc ouvrir, mon /?, vous serez biengentil, dit Céleste à René. Jai du lait sur le feu,il faut que je le « René obéit, et, la porte ouverte, se trouva enprésence dun voisin, du père Antoine, ce vieuxloqueteux qui navait pour moyens dexistenceque la mendicité dabord, puis la pêche à laligne, le braconnage et la maraude dans les bois,et, par surcroît, lélevage et la vente des chambre, située dans une sorte de sous-solmal éclairé, une ancienne boutique de tisserand,avec la pénombre, le désordre et la saleté qui yrégnaient, la quantité doiseaux qui y étaientrenfermés dans des cages pendues au plafond,ou y voletaient en liberté, sy perchaient surtous les meubles et dans tous les coins, avaitbien laspect dun antre de sorcière, et je merappelle que, tout enfants,
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