Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . à part, est cons-titué par trois ou quatre canalicules séminifères, ce qui, pour un même testicule,donne un total de 900 à 9oO canalicules. Ladth estime ce nombre à 840, à 300, Sappey à 1100. Le diamètre des canalicules séminifères est de ISO à 200 Leur longueur,quand ils sont déroulés, mesure 30 centimètres pour les petits lobules, 1 m. oO pourles lobules les plus volumineux, soit une longueur moyenne de 90 centimètres. Lenombre total des canalicules étant de 900 à 9o0, nous voyons, par unearithmétique des
Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . à part, est cons-titué par trois ou quatre canalicules séminifères, ce qui, pour un même testicule,donne un total de 900 à 9oO canalicules. Ladth estime ce nombre à 840, à 300, Sappey à 1100. Le diamètre des canalicules séminifères est de ISO à 200 Leur longueur,quand ils sont déroulés, mesure 30 centimètres pour les petits lobules, 1 m. oO pourles lobules les plus volumineux, soit une longueur moyenne de 90 centimètres. Lenombre total des canalicules étant de 900 à 9o0, nous voyons, par unearithmétique des plus sim-ples, quen ajoutant bout àbout tous ces canalicules, onarrive à constituer un canalunique dune longueur de800 à 8o0 mètres. Ces chif-fres, il est à peine besoinde le dire, sont purementapproximatifs ; ils varient,du reste, dun sujet à lautreet cela dans de larges pro-portions. c. Origine. — Les anato-mistes ne sont pas entière-ment daccord sur le modedorigine des canalicules sé-minifères. Les uns, avecLautii (fîg. 271, C), les font. Les canalicules séminifères, en partie déroulés : A, anasto-moses et cœcums des canalicules séminifères (daprès Sap-pey) ; B, tronçon très court dun conduit séminifére, avecsix caecums (daprès Sappey); C, réseau de la substancecorticale (daprès Lauth). , 1, canalicules anastomotiqucs. —2. 2, 2, caicums , 3, 3, cœcums longs. — 3, cœcum bifide. naître dun réseau à largesmailles, qui forme lécorcedu testicule, qui répond àla base des lobules par con-séquent. Les autres, avec Sappey (fîg. 271, A et B), admettent au contraire quilsnaissent par des extrémités libres, disposées en cœcum et plus ou moins renflées,lesquelles extrémités seraient situées, non pas à la surface libre des lobules, maisdans leur base, à un, deux ou trois millimètres de profondeur. Entre ces opinionsopposées, la contradiction est plus apparente que réelle. Sappey, en effet, admetlexistence
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