. Aliments, chitine et tube digestif chez les coléoptères. Beetles; Insects. 194 DEUXIEME PARTIE culaires longitudinaux, au nombre de 7 sur la partie cœcale située en deçà de l'embouchure de l'intestin grêle, au nombre de 6 sur la portion en, v^-/s —N ^P^ ^^ prolonge par le rectum propre- ment dit. Des opinions très invraisemblables ont été émises sur le rôle physiologique de cette poche cœcale. Bordas (1901, 1906) y voit un appareil hydrostatique, ce qui ne se comprend guère, puisqu'elle est remplie d'excré-. Fig-. 42. — Portion d'une coupe transversale de la paroi de l'ampoule rectale
. Aliments, chitine et tube digestif chez les coléoptères. Beetles; Insects. 194 DEUXIEME PARTIE culaires longitudinaux, au nombre de 7 sur la partie cœcale située en deçà de l'embouchure de l'intestin grêle, au nombre de 6 sur la portion en, v^-/s —N ^P^ ^^ prolonge par le rectum propre- ment dit. Des opinions très invraisemblables ont été émises sur le rôle physiologique de cette poche cœcale. Bordas (1901, 1906) y voit un appareil hydrostatique, ce qui ne se comprend guère, puisqu'elle est remplie d'excré-. Fig-. 42. — Portion d'une coupe transversale de la paroi de l'ampoule rectale chez Dyslicus marginalis : eh = intima chitineuse ; cp ?=. épithélium ; ma =1 fibres musculaires annu- laires. Gr. 3oo/i. ments liquides qui doivent avoir une densité sensiJ)lcment égale à celle de l'eau. Portier (1911) en fait (chez la larve tout au moins) un réser- voir destiné à emmagasiner les sucs digestifs dans l'intervalle des périodes de digestion. Tout ce qu'on peut en dire avec certitude, c'est que les excréments liquides s'y accumulent pour être expulsés par intervalles sous forme de jets puissants à la surface de l'eau où vit le Dytique. S° Rectum à ceinture malpighienne des Coléoptères hétéromè- res et tétramères. — Chez les Coléoptères hétéromères et tétra- mcres (Ténébrionides, Curculionides, Gérambycides, Chryso- mélides), la première portion du rectum présente des caractères et un aspect tout particuliers, qu'elle doit à la présence d'une ceinture de tubes de Malpighi, réunis autour de la paroi intes- tinale par une mince membrane conjonctive. Les tul>es de Malpighi, au lieu de se terminer librement dans le corps de l'Insecte, viennent en effet engager sous l'enveloppe conjonc- tive de la paroi rectale leurs extrémités distalcs qui se rami- fient et rampent alors à la surface externe de l'intestin. Cette disposition que j'ai rencontrée chez divers types de Téné- brionides, (le Curculionides,
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