. Gazette des beaux-arts . celles de Marot. Mais déjà le tapissier prend possession dulit pour y dresser ses pyramides de draperies, de festons et de panaches;on imagine les lits de Trivelin, où chaque lé est dune étoffe différente. 68 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. les lits danges, formés de trophées, garnis de points et de rubans, et Cou-langes pourra dire : Autant de modes que dannées !Aujourdhui le tapissier BonA si bien fait par ses journéesQuun lit tient toute une maison. Le lit du XVIII siècle est encore un monument de soie et de plumes,mais il tend de plus en plus à disparaître dans lalcôve,
. Gazette des beaux-arts . celles de Marot. Mais déjà le tapissier prend possession dulit pour y dresser ses pyramides de draperies, de festons et de panaches;on imagine les lits de Trivelin, où chaque lé est dune étoffe différente. 68 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. les lits danges, formés de trophées, garnis de points et de rubans, et Cou-langes pourra dire : Autant de modes que dannées !Aujourdhui le tapissier BonA si bien fait par ses journéesQuun lit tient toute une maison. Le lit du XVIII siècle est encore un monument de soie et de plumes,mais il tend de plus en plus à disparaître dans lalcôve, malgré la prodi-gieuse imagination du tapissier qui invente coup sur coup le lit à la7omaine, à la turque, à la polonaise, à la danoise ou à langloise, sui-vant la mode et la politique du jour, le lit en niche, à litnpériale, à laduchesse, et, pour clore la liste, le lit sentimental et mélancolique, con-temporain de la Nouvelle Héloise, le lit en tombeau. EDMOND liONNAFFE. (La suite prochainement.). LA MISE AU TOMBEAU TITIEN
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