. Le General Dourakine; . Elle appliqua deux vigoureux soufflets sur les joues rougeset suantes de linfortuné. (Page 43.) LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 47 dernier petit quon venait déveiller et de sortirde la berline, se mit à crier, à se débattre. « Je ne veux pas, sécriait-il. Il me battra, il mefouettera; je ne veux pas lembrasser. » La mère prit lenfant, lui pinça le bras et luidit à loreille: « Si tu nembrasses pas ton oncle, je te fouettejusquau sang. » Le pauvre petit Ivane retint ses sanglots, et ten- Approchez, enfants, venez baiser les mains de vote oncle.(Page 44.) dit au général sa joue ba


. Le General Dourakine; . Elle appliqua deux vigoureux soufflets sur les joues rougeset suantes de linfortuné. (Page 43.) LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 47 dernier petit quon venait déveiller et de sortirde la berline, se mit à crier, à se débattre. « Je ne veux pas, sécriait-il. Il me battra, il mefouettera; je ne veux pas lembrasser. » La mère prit lenfant, lui pinça le bras et luidit à loreille: « Si tu nembrasses pas ton oncle, je te fouettejusquau sang. » Le pauvre petit Ivane retint ses sanglots, et ten- Approchez, enfants, venez baiser les mains de vote oncle.(Page 44.) dit au général sa joue baignée de larmes. Songrand-oncle le prit dans ses bras, lembrassa etlui dit en souriant: « Non, enfant, je ne te battrai pas, je ne te fouet-terai pas, qui est-ce qui ta dit ça? IVANE. Cest maman et Sonusbka. Vrai, vous ne mefouetterez paâ t LE GÉNÉRAL. Non, mon ami; au contraire, je te gâ 43 LE GÉNÉRAL DOURAKINE. IVANE. Alors vous empêcherez ma maman de me fouet-ter? LE GÉNÉRAL. Je crois bien, sois tranquille ! » Le général posa Ivane à terre, se secoua pourse débarrasser des autres enfants qui tenaient sesbras, ses jambes, qui sautaient après lui pourlembrasser, et offrant le bras à sa nièce : « Venez, Maria Pétrovna, venez dans votre ap-partement. Cest arrangé à la Française, par monbrave Dérigny que voici, ajouta-t-il en le dési-gnant à Mme Papofski, aidé par sa femme et sesenfants; ils ont des idées et ils sont adroits commele sont tous les Français. Cest une bonne et hon-nête famille pour laquelle je demande vos bontés. MADAME PAPOFSKI. Comment donc, mon oncle, je les aime déjà,puisque vous les aimez. Bonjour, monsieur Déri-gny, ajouta-t-elle avec un sourire forcé et un re-gard méiiant, nous serons bons amis, nest-ce pas?» Dérigny salua respectueusement sans ré papofski, durement. Venez donc, enfants, vous allez faire


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