. Manuel de petite chirurgie . rconstances cette extractionest assez pénible, surtout quand le pessaire est resté longtempsappliqué, et quil est incrusté de phosphate calcaire. Il est géné-ralement facile de retirer les pessaires quand en a eu soin depasser une anse de fil dans leur cavité; il suffit dengager ledoigt dans lanse de fil et de tirer pour amener le pessaire audehors. 37/J. DES PESSAIRES. Lorsquon a retiré un pessaire, il faut recommander à la ma-lade quelques jours de repos, afin que des mouvements tropbrusques ne viennent pas détruire le bénéfice que lon a obtenude lapplication d
. Manuel de petite chirurgie . rconstances cette extractionest assez pénible, surtout quand le pessaire est resté longtempsappliqué, et quil est incrusté de phosphate calcaire. Il est géné-ralement facile de retirer les pessaires quand en a eu soin depasser une anse de fil dans leur cavité; il suffit dengager ledoigt dans lanse de fil et de tirer pour amener le pessaire audehors. 37/J. DES PESSAIRES. Lorsquon a retiré un pessaire, il faut recommander à la ma-lade quelques jours de repos, afin que des mouvements tropbrusques ne viennent pas détruire le bénéfice que lon a obtenude lapplication de Tinstrunient. M. le docteur Gariel a cherché à parer aux accidents quedéterminent les moyens ordinaires de contention de lutérusen faisant construire en caoutchouc vulcanisé despessaires quilappelle à réservoir dair. M. Gariel a décrit cet instrument dans une note insérée dansla Gazelle des hôpitaux et extraite de son mémoire couronné parlAcadémie des sciences, sur les applications médico-chirurgi-. cales du caoutchouc vulcanisé. Cest daprès le mémoire deM. Gariel que nous exposerons la description de son instrumentsi ingénieux, qui nous paraît rendre des services réels dans lathérapeutique des déplacements de lutérus. Le pessaire à réservoir dair (fig. 235) se compose de deux pe-lotes de caoutchouc vulcanisé, creuses à lintérieur, et donnantchacune naissance dans un point de leur surface, à un tube dunelongueur de 1 5 à 20 centimètres. Un robinet relie les deux pelotesensemble. Lorsque ce robinet est ouvert, lair, préalablementntroduit dans lappareil, se réparlit dune manière égale dansles deux pelotes ; mais la pression de la main sur lune des pe-lotes fait passer tout lair que contient cette pelote dans lautrepelote; on ferme le robinet, et la communication se trouveinterceptée. Linstrument, si je puis ainsi dire, est alors chargé.Pour sen servir, on roule sur elle-même la pelote vide dair{pelote-pessaire) (fig. 235), qui,
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