. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. MASSIF LKiURE 291 est épaisse d'un mètre. Les phyllades permiens sont de couleur sombre, gris sale, avec des intercalations de schistes verts, chlo- riteux, dérivant probablement de roches pyroxéniques. Ce Per- mien forme généralement l'arête de la montagne ; il disparaît sous l'Oligocène un peu au Sud du point 840, sommet du San Giorgio. M. Pra w. s. w. FiG. 4. â Coui'E i>i; LA srnFACE supérieure de charriage a Naso ru Gatto, l'RÃs Di; M. Sak GiouGio. â Echelle d'environ J/25 000. 1, Mylonitc iiranilique etî^
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. MASSIF LKiURE 291 est épaisse d'un mètre. Les phyllades permiens sont de couleur sombre, gris sale, avec des intercalations de schistes verts, chlo- riteux, dérivant probablement de roches pyroxéniques. Ce Per- mien forme généralement l'arête de la montagne ; il disparaît sous l'Oligocène un peu au Sud du point 840, sommet du San Giorgio. M. Pra w. s. w. FiG. 4. â Coui'E i>i; LA srnFACE supérieure de charriage a Naso ru Gatto, l'RÃs Di; M. Sak GiouGio. â Echelle d'environ J/25 000. 1, Mylonitc iiranilique etî^ranile; 2, Phyllades permiens; 3, Quartzites du Trias; 1, Marbres phylliteux; 5, Calcaires francs; <5, Roches vertes (j^abbros) ; FF, Surface de charriai;e. A l'Ouest et au Sud de Naso di Gatto, la surface de charriage, d'allure un peu ondulée, souvent horizontale, s'abaisse peu à peu, de la cote 6S0 enviion à la cote 300 ; et, sur le granité du mas- sif cristallin ligure qui forme le fond de la vallée du Canova, on voit s'étendre une couverture peu épaisse de phyllades permiens, ou de marbres phylliteux, ou enfin de calcaires francs du Trias. La composition de cette couverture est très variable d'un point à l'autre, comme on peut en juger par un simple coup d'Åil sur la carte de M. Rovereto. Ãà et là , des témoins de roches vertes, respectés par l'érosion, surmontent les terrains de la couverture. Partout, le laminage est intense. C'est dans cette région que les phyllades luisants ont été, un peu arbitrairement, rapportés par M. Rovereto au Trias supérieur, sous le nom de Scisti sericitici policromi e rasati. Il nous a semblé évident c[ue ces schistes apparaissent toujours sous les calcaires ou les marbres du Trias, là où ces calcaires et ces marbres ont été conservés ; et il nous a semblé, également, que ces mêmes schistes se prolongent régu- lièrement, à l'Es
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