. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. â 27 â on y trouve aussi des grès, des psammites et des schistes. Toutes ces roches sont imperméables, lorsqu'elles sont pures et compactes ; mais leurs mélanges livrent plus facilement passage à l'eau, qui dissout les parties calcaires et désagrège peu à peu les grains schisteux ou quart- zeux. La roche devient ce que les ouvriers appellent les bancs pourris. Les joints de stratification qui séparent les bancs laissent aussi filtrer l'eau, surtout lorsque les divers bancs successifs ont des compositions diffé
. Bulletin de la Societe Belge de Geologie, de Paleontologie et d'Hydrologie. â 27 â on y trouve aussi des grès, des psammites et des schistes. Toutes ces roches sont imperméables, lorsqu'elles sont pures et compactes ; mais leurs mélanges livrent plus facilement passage à l'eau, qui dissout les parties calcaires et désagrège peu à peu les grains schisteux ou quart- zeux. La roche devient ce que les ouvriers appellent les bancs pourris. Les joints de stratification qui séparent les bancs laissent aussi filtrer l'eau, surtout lorsque les divers bancs successifs ont des compositions différentes, comme à la limite d'un schiste et d'un calcaire, ou d'un schiste et d'uQ grès. Lorsque les couches sont très serrées les unes contre les autres, comme cela a lieu dans la profondeur, les fissures sont peu nombreu- ses ; mais, jusqu'à une certaine distance de la surface, où l'eau et l'air peuvent pénétrer, toutes les roches tendent à se fendre et à s'exfolier. Or les roches primaires, qui sont maintenant à loo mètres sous la craie, ont formé la surface d'un continent pendant une période géologi- que très longue. Elles ont donc subi les altérations de toutes les cou- ches superficielles. Ainsi les terrains primaires contiennent généralement de l'eau : 1° dans une zone superficielle correspondant à la craie fendillée ; 2° dans les couches perméables régulières, dont l'allure peut être déter- minée quand on connaît rinclinaison des strates; 3" dans des fissures, des crevasses, des cavernes, dont la position est toujours incertaine. Fig. 6. 0 E r. ⢠' ' Roche ciun p^i à Jtéraik. ' â -' Bodie pkis .pJus fatlkmcnt éltêral>j». Ce n'est pas seulement à Lille et dans les environs que l'on puise de l'eau daus les couches primaires. Une partie de l'arrondissement d'Avesnes est sur les terrains primaires et va y chercher son eau d'alimentation. Il importe
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