. La comédie humaine . FACINO Je demeurais alors dans une petite rue que vousne connaissez sans doute pas, la rue de Lesdi-2uières : elle commence à la rue Saint-Antoine,en face d une fontame près de la place de laBastille et débouche dans la rue de La de la science mavait jeté dans unemansarde où je travaillais pendant la nuit, et jepassais le jour dans une bibliothèque voisine,celle de Monsieur*. Je vivais frugalement, javaisaccepté toutes les conditions de la vie monastique, si né-cessaire aux travailleurs. Quand il faisait beau, à peine mepromenais-je sur le boulevar


. La comédie humaine . FACINO Je demeurais alors dans une petite rue que vousne connaissez sans doute pas, la rue de Lesdi-2uières : elle commence à la rue Saint-Antoine,en face d une fontame près de la place de laBastille et débouche dans la rue de La de la science mavait jeté dans unemansarde où je travaillais pendant la nuit, et jepassais le jour dans une bibliothèque voisine,celle de Monsieur*. Je vivais frugalement, javaisaccepté toutes les conditions de la vie monastique, si né-cessaire aux travailleurs. Quand il faisait beau, à peine mepromenais-je sur le boulevard Bourdon. Une seule passionmentraînait en dehors de mes habitudes studieuses; maisnétait-ce pas encore de létude? jallais observer les mœurs M- 3 7a SCÈNES DE LA VIE PARISIENNE. du faubourg, ses habitants et leurs caractères. Aussi malvêtu que les ouvriers, indifférent au décorum, je ne lesmettais point en garde contre moi; je pouvais me mêlerà leurs groupes, les voir concluant leurs marchés, et sedisputant à


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