Le Monde moderne . osquées, entrevues à travers lesarbres et, plus loin, sur les vastes pe-louses verdoyantes, qui sen vont versHaalbek, toul un papillotement de cou-I leurs, un gai remuement de jolis che- vaux arabes, de femmes et \ quelques pas en amont, le désertmorne recommence. Du Ràs-el-Aïn, si lon gravita louestla colline calcaire, perforée de grottessé|)ulcra!cs, on découvre soudain, enpassant la crèlc, toute loasis des ver-gers sombres, encadrant l-Vcropol*rayonnante et claire el, par derrière,vers Ir noni, la plaine aride el rousse, r dominée par la silhouelle pâle du Lib


Le Monde moderne . osquées, entrevues à travers lesarbres et, plus loin, sur les vastes pe-louses verdoyantes, qui sen vont versHaalbek, toul un papillotement de cou-I leurs, un gai remuement de jolis che- vaux arabes, de femmes et \ quelques pas en amont, le désertmorne recommence. Du Ràs-el-Aïn, si lon gravita louestla colline calcaire, perforée de grottessé|)ulcra!cs, on découvre soudain, enpassant la crèlc, toute loasis des ver-gers sombres, encadrant l-Vcropol*rayonnante et claire el, par derrière,vers Ir noni, la plaine aride el rousse, r dominée par la silhouelle pâle du Liban. On peut là se faire une idée densem-ble de ces temples, où nous navons pasencore voulu pénétrer. Au milieu des peupliers, des saules,des figuiers el des jardins verts, où mille de haut, cesl-à-dire dune longueurpresque égale à la hauteur dune maisonde Paris et qui ont faitdonnerau templelui-même le nom de Trilithon. Sur la droite, voici les si.\ énormescolonnes orange du grand temple, les. TEMPLE DE jrPITEU ruisselets séparpillent, la masse lumi-neuse de lAcropole se dresse, commeun bastion rectangulaire, soutenu toutautour par de hautes murailles et por-tant, à son sommet, sur une esplanadeconfusément encombrée de débris éparset de fûts brisés, la silhouette des tem-ples ruinés et des colonnes, soulignéespar la netteté de leurs ombres. A gauche (ou à louest), cest le grandmur cyclopéù se trouvent peut-êtreles trois plus gros blocs que lhommeait jamais utilisés dans unede ses œuvres :ces trois pierres de taille, de plus de19 mètres de long sur 4™,20 de large et colonnes classiques de Baalbek, qui, detrès loin, se reconnaissent à leur impo-sante silhouette. Lantique péristyle enavait dix-neuf semblables sur sa lon-gueur, 10 sur sa largeur : des colonnesde 2™.20 de diamètre et de 19 mètresde haut, faites de trois blocs superposé dix-neuf, neuf étaient encore de-bout il y a un siècle; mais, lune aprèslautre, ces ru


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