. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 212 ROBERT MIRANDE d'accroissement du bourrelet arrivent au contact d'un bord à l'autre, sans qu'il y ait la moindre trace de gonflement ou de gélification. Une fois la séparation effectuée, les deux proto- plasmes continuent,cha- cun pour sa part, à re- vêtir la membrane pri- mitive de nouvelles for- mations (/«,, lat, fig. 17) qui sont donc les équi- valentes des membranes secondaires de Bryopsïs. Les observations me manquent pour savoir ce qu'il advient finale- ment de ces rameaux ainsi isolés. S'ils ne sont pas arrachés de la plante mère au bou
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 212 ROBERT MIRANDE d'accroissement du bourrelet arrivent au contact d'un bord à l'autre, sans qu'il y ait la moindre trace de gonflement ou de gélification. Une fois la séparation effectuée, les deux proto- plasmes continuent,cha- cun pour sa part, à re- vêtir la membrane pri- mitive de nouvelles for- mations (/«,, lat, fig. 17) qui sont donc les équi- valentes des membranes secondaires de Bryopsïs. Les observations me manquent pour savoir ce qu'il advient finale- ment de ces rameaux ainsi isolés. S'ils ne sont pas arrachés de la plante mère au bout d'un cer- tain temps, comme chez Bryopsïs, il faudrait voir, dans le processus qui leur donne naissance, une transition entre le cloisonnement vrai et le frac- tionnement que nous avons étudié chez Bryopsïs et que nous retrouverons chez d'autres Siphonales ; et dans le genre Pseudo- bryopsis un intéressant passage, morphologiquement parlant tout au moins, vers le type de structure des Siphonocla- Fig. 17. — Pseudobryopsis myura. — Isole- ment des rameaux par accroissement continu ilu bourrelet basilaire : lalt la*, lamelles d'ac- croissement postérieures à l'occlusion. § 2. — Derbésiacées. On sait que les zoosporanges de Derbesia sont limités à la base par deux fines membranes parallèles, qui semblent former entre elles une courte cellule intercalaire et qu'il n'est pas rare, chez certaines espèces, de trouver des formations analogues sur des rameaux stériles. Farlow, observant Derbesia tenuissima (DeNot.) Crouan, at- tire l'attention sur cette particularité anatomique. Pour lui, il y a bien là formation d'une véritable cellule basilaire, et il signale ce fait intéressant que la membrane de cette cellule. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for readability - coloration and appearance of these illustrations may not perfectly resemble the original Paris
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