Ouvrages dramatiques : précédés et suivis de toutes les pièces qui leur sont relatives . ent du troubie & de linquiétude ?Polémon de fon ame a long-tems fait létude;Il femble être peu sdr de fa rmcéiité. T H I E S T, E. Nimporte , il faut quil cède à la nécefllté.Cétait le feul moye^ (du moins jofe le croire)Qui de nous trois enfin put réparer la gloire. iE R o P QÛ maître en ces lieux, nous fommes dans fes mains. T H I E S T E. Les dieux nos prote^eurs y font feuls fouverains. ^ R O P E. Eh ! qu[ nous répondra que ces dieux nous^protègent ?Peut-être en ce moment les périls nous aiTiègent
Ouvrages dramatiques : précédés et suivis de toutes les pièces qui leur sont relatives . ent du troubie & de linquiétude ?Polémon de fon ame a long-tems fait létude;Il femble être peu sdr de fa rmcéiité. T H I E S T, E. Nimporte , il faut quil cède à la nécefllté.Cétait le feul moye^ (du moins jofe le croire)Qui de nous trois enfin put réparer la gloire. iE R o P QÛ maître en ces lieux, nous fommes dans fes mains. T H I E S T E. Les dieux nos prote^eurs y font feuls fouverains. ^ R O P E. Eh ! qu[ nous répondra que ces dieux nous^protègent ?Peut-être en ce moment les périls nous aiTiègent. T H I E S T E. Quels périls ? entre nous le peuple eil partagé,Et même autour du temple il ei\ déjà, rangé.Mes amis raffemblés, arrivent de Micene,Ils viennent adorer & défendre leur reine ;Mais il ned pas befoin de ce nouveau fecours :Le ciel avec la paix veille ici fur vos jours ;La reine & Polémon, dans ce temple tranquilleImpofent lerefped quon doit à cet afile. jî: R o P ême, en menlevant, iavez-vous refpeaé? D 4 rTÇf- —TW. ^ 56 LES P EL O P IDES, ^ *^ ? ?. ? . ,, ? ? r I ? Il T H I E s T E. Ah î ne corrompez point tant de fé Kl première fois la douceur en eu pure. SCENE IL HIPPODAMIE, ^ROPE,THIESTE,POLEMON,MEGARE. E HiPPODAMiE. Nfin donc déformais tout cède à la nature. BinnilTez , Polémon, ces foupçons recherchés, A vos confeils prudens quelquefois reprochés.^^ Vous venez avec moi dentendre les promefTes, S ^i Dont mon fils ranimait ma joie & mes tendrelTes. !:? Pourquoi tromperait-il par tant de fauffeté Lefpoir quil fait renaître au fein qui la porté? Il cède à vos confeils, il pardonne à fon frère; Il approuve un hymen devenu néceflaire : Il y confent du moins : la première des loix, Lintérêt de létat lui parle à haute voix. Il nécoute plus quelle ; & sil voit avec peine Dans ce fatal enfant lhéritier de Micène, Confûlé par le trône où les dieux Tont placé, A la publique paix lu
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