Histoire de la chimie . océdés mis en œuvre parlhomme pour se procurer du feu, linflammation de la matière destinée à cetusage. Mais quels progrès accomplis depuis les premiers âges de lhumanité !Lesauvage est obligé de faire un traveil pénible pour déterminer par le frottementlinflammation dune baguette de bois. Aujourdhui^ le bout de bois porte à sonextrémité un petit fragment de phosphore, et le plus léger frottement suffit pourobtenir son inflammation. Les allumettes ordinaires présentant certains inconvénients, on a songé àremplacer le phosphore ordinaire par le phosphore rouge. On obtien


Histoire de la chimie . océdés mis en œuvre parlhomme pour se procurer du feu, linflammation de la matière destinée à cetusage. Mais quels progrès accomplis depuis les premiers âges de lhumanité !Lesauvage est obligé de faire un traveil pénible pour déterminer par le frottementlinflammation dune baguette de bois. Aujourdhui^ le bout de bois porte à sonextrémité un petit fragment de phosphore, et le plus léger frottement suffit pourobtenir son inflammation. Les allumettes ordinaires présentant certains inconvénients, on a songé àremplacer le phosphore ordinaire par le phosphore rouge. On obtient ainsi desallumettes non vénéneuses et qui ne peuvent senflammer que sur un frottoirspécial ; les risques dincendie et dempoisonnement sont donc de beaucoup dimi-nnés. Cest en Suède quont été fabriquées pour la première fois les allumettesau phosphore rouge ; aussi sont-elles encore aujourdhui désignées sous le nomdallumettes suédoises. À ACIDE PlIOSPIlOIlIQUË Gll ACIDE PlIOSPlIOllIQUE. Lorsquon fait liiiiler du phosphore dans lair, il se forme des fumées blan-ches qui présentent les caractères dun acide. Slahl croyait que cet acide étaitlacide chlorhydrique. Suivant lui, le phosphore est composé dacide chlorhy-drique et de phlogistique ; sa combustion nest que la séparation de ce dernierprincipe. Aussi déclarait-il que, pour faire du phosphore, il suffisait de com-biner lacide chlorhydriijue avec le phlogistique. En 17-40,3Iargraff sefforça de produire du phosphore par la combinaison de lacide chlorhydrique avec le phlogistique ;mais, de quelque manière quil variât sonprocédé, dans quelque état quil présentâtlacide au phlogistique, et par quelque subs-tance que celui-ci fût fourni, tous ses essaisfurent inutiles, et il se vit forcé de renoncer àla possibilité de cette combinaison. En exami-nant lacide qui se forme pendant la combus-tion du phosphore, il trouva que ses proprié-tés diffèrent essentiellement de celles de la


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