. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... On rencontre de nos jours, soit sur les pieds d'Ulmus campeslris, soit sur des rejets, des feuilles extrènaement polymorphes. Ces feuilles, qui chutent géné- ralement les premières, sont entraînées par les cours d'eau, et l'on peut observer une très grande quantité de formes différentes qui retracent les traits des espèces géologiques. Comparaison avec les espèces fossiles. — Les types d'Orme les plus anciens appartiennent à l'Eocène, ils sont certainement assez douteux (li, car si ÏUlmus aniiquissima Sap
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... On rencontre de nos jours, soit sur les pieds d'Ulmus campeslris, soit sur des rejets, des feuilles extrènaement polymorphes. Ces feuilles, qui chutent géné- ralement les premières, sont entraînées par les cours d'eau, et l'on peut observer une très grande quantité de formes différentes qui retracent les traits des espèces géologiques. Comparaison avec les espèces fossiles. — Les types d'Orme les plus anciens appartiennent à l'Eocène, ils sont certainement assez douteux (li, car si ÏUlmus aniiquissima Sap. de Sézanne peut encore être comparé à certains Microptelea (M. sinensis Sp.), il n'en est pas de même de VUlnius oppositinervis Wat. (PI. foss du Bassin de Paris). A Aix-en-Provence, le Microptelea Marioni Sap. ne paraît pas douteux et se rattache d'une manière évidente en ce qui concerne la morphologie foliaire au Microp- telea sinensis Sp. Nous ne pensons pas, pour les mêmes raisons qui l'éloignent des Microptelea, pouvoir rappro- cher le type de Menât de celui d'Aix. VUlmus Braunii (Bilin pi. XVIll, fig. 27) et Ulmus plurincrvia Ung. d'Erdôbenye (Fig. ^-j) se rapprochent de ce type. 11 existe d'autres feuilles à'Ulmus Braunii qui présen- tent des ressemblances bien marquées avec Ulmus cam- pestris indigène dans nos régions, comme par exemple : le type décrit par Ludwig du gisement de Salzhausen (Palœontographica, vol. VllI, pi. XXXVIII, fig. ^ à 7), ceux de la Mollasse Suisse (FI, tert. Helv., tab. LXXIX, fig. 14-16), enfin les Ormes de Schossnitz décrits par Gœppert sous les noms de U. quadrans et U. elcgans. Nous constatons par l'étude de ces formes paléontologiques que le type de VUlmus Braunii a subi depuis le Microptelea Mariant des gypses d'Aix des modifications qui l'ont conduit, en éliminant peu à peu les traits des formes chaudes, à acquérir des points de ressemblance de plus en plus nombreux et marqués avec les Ormes
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