. L'illustration : journal universel . s, tels que celte figure à bec daigle qui se retrouve surles monuments de lun et lautre pays (figure 5). La souve-raineté royale, à Ninive comme à Thèbes, tout en paraissantsubordonnée à la puissance religieuse, semble s élever debeaucoup au-dessvis du val^ire, et accepter des hommagesqui rappellent qualors la n^esté royale était intimement liéeau pouvoir du pontificat. âles scènes de guerre ou cellesde la vie privée occupent aussi une place importante ; maisen Assyrie ou en Egypte, elles semblent représentées pourla plus grande gloire du monar


. L'illustration : journal universel . s, tels que celte figure à bec daigle qui se retrouve surles monuments de lun et lautre pays (figure 5). La souve-raineté royale, à Ninive comme à Thèbes, tout en paraissantsubordonnée à la puissance religieuse, semble s élever debeaucoup au-dessvis du val^ire, et accepter des hommagesqui rappellent qualors la n^esté royale était intimement liéeau pouvoir du pontificat. âles scènes de guerre ou cellesde la vie privée occupent aussi une place importante ; maisen Assyrie ou en Egypte, elles semblent représentées pourla plus grande gloire du monarque. Uans ces temps reculés, les idées humaines étaient peuétendues ; elles tournaient sans cesse dans un cercle restreint,dont la religion et le respect pour le souverain, confondus enun seul et même sentiment, étaient le centre. Aussi, est-cetoujours le roi ou les idoles : les dieux qui veillent et protè-gent, le roi qui commande. Dans les scènes de guerre, leroi est toujours vainqueur ; du haut de son char, il attaque. dos forteresses. Cest le roi qui tue, le roi qui pardonne ; ledieu des batailles qui assiste, et, comme alors, pas plus 3uaujourdhui, la tolérance religieuse nétait dans les mÅurses Orientaux, les dieux étrangers sont foulés aux pieds,mutilés, anéantis. Après avoir mis lart assyrien en regard de celui des Egyp-tiens, il ne sera point déplacé de le mettre en comparaisonavec lart des Etrusques ou des Grecs. En étudiant les dé-tails, on leur trouvera en elTet des rapports frappants, desanalogies telles que lon sera conduit à penser que , quelsque soient leurs liens de parenté, ils ont une origine com-mune. â Et pourquoi non? â La Pbénicie a prêté auxEtrusques; ceux-ci se confondent avec les Grecs dans leurcivilisation. Maintenant, .sont-ce les Phéniciens qui ont forméles Assyriens, ou bien Tyr a-t-elle tout emprunté à Ninive?Ici se présente une questio


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