L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . ©daillon nest pas un professionnel de luro-logie, mais simplement un médecin. Là encore, lurinai na étéfiguré que comme lattribut le plus clair de notre profession. » Pour notre part, nousne pensons pas quil faillevoir dans ce médaillon, lamoindre intention satiri-que, ou même simplementmalicieuse. Les motifs desculpture du Moyen Agesont remplis de ce sym-bolisme mystique où ilest difficile de voir autrechose que des écarts di-magination et des con-ception


L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . ©daillon nest pas un professionnel de luro-logie, mais simplement un médecin. Là encore, lurinai na étéfiguré que comme lattribut le plus clair de notre profession. » Pour notre part, nousne pensons pas quil faillevoir dans ce médaillon, lamoindre intention satiri-que, ou même simplementmalicieuse. Les motifs desculpture du Moyen Agesont remplis de ce sym-bolisme mystique où ilest difficile de voir autrechose que des écarts di-magination et des con-ceptions artistiques pué-riles. En tous cas, commele dit avec raison le doc-teur Nicolle, ce sont bienlà des médecins et lurinai est lemblème de leur lest à un tel point quil reparaît à ce titre, sans exception,dans toutes les images où figure le médecin. Nous en avonsun exemple bien frappant dans les Danses des Morts ou Dansesmacabres que nous a légué le Moyen Age. Les plus connues deces danses imprimées sont celles de Jean Holbein et de Cou-teau (1). Nous reproduisons ci-contre la figure de la danse ma-. Fie. 11. Médaillon de la cathédrale de Rouen. (1) Gillet Couteau (ou Cousteau) et Ménard, imprimeurs à Paris (14921500)ont imprimé pour le compte dAntoine Vérard, libraire-éditeur, La danse ma-cabre des hommes. Lexemplaire de la bibliothèque nationale, dont nous avonseu connaissance grâce à lextrême obligeance de M. Bouchot, le savant conser-vateur du cabinet des Estampes, faisait partie de la bibliothèque du roi Char-les VIII, au château de Blois ; il est imprimé sur vélin et les gravures sontdélicatement peintes en miniature par Antoine Vérard. Cf. Histoire de limpri-merie en France, par Claudin, T. II, p. 175. DANS LA MEDECINE ANCIENNE 120


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