. Le Monde moderne. ar Philippe II de limpressiondes livres liturgiques pour lEspagne, etceût été lorigine de sa fortune, si le roilui avait payé les subventions quil luiavait promises et quil ne toucha dut même, à un moment, pour éviterla persécution et les embarras dargent,se réfugier à Leyde, et il ne reparut àAnvers quen 1585, après la prise decette ville par le duc de Parme. En 1576,il sétablit dans une maison de la rueHaute. Cest cette maison que ses héri-tiers nont jamais abandonnée et danslaquelle est installé aujourdhui le MuséePlantin-Moretus. 11 eut sa boutique de libraire
. Le Monde moderne. ar Philippe II de limpressiondes livres liturgiques pour lEspagne, etceût été lorigine de sa fortune, si le roilui avait payé les subventions quil luiavait promises et quil ne toucha dut même, à un moment, pour éviterla persécution et les embarras dargent,se réfugier à Leyde, et il ne reparut àAnvers quen 1585, après la prise decette ville par le duc de Parme. En 1576,il sétablit dans une maison de la rueHaute. Cest cette maison que ses héri-tiers nont jamais abandonnée et danslaquelle est installé aujourdhui le MuséePlantin-Moretus. 11 eut sa boutique de libraire dansla Kammerstrate, alla vendre à la foirede Francfort, établit une succursale àParis. Cette nouvelle maison de Paris futvendue par lui à Michel Sonnius, libraire,lorsqu il maria sa fille avec Egide Beys,lequel exerça à Paris le métier dimpri-meur et de libraire. Cet Egide Beysmourut en 1595, et sa veuve, MadeleinePlantin, se remaria avec un autre im-primeur-libraire, Adrien Périer, auquel. I E X N Eouvres de .Jnste Lipse, IiiS, in-folio. son beau-père permit de prendre pourses livres sa marque, cest-à-dire lecompas plantinien. En 1585, Plantin,qui navait que des filles, céda, en reve-nant de Leyde, sa maison de Hollande,à Raphelengien, mari de sa fille Mar-guerite, dont les fils continuèrent dim-primer jusquen 1619. Mais Plantin désirait favoriser davan-tage un autre de ses gendres, JeanMoerentorf ou Moretus. Il lui donnalimprimerie et la boutique dAnvers, etcest par lui que fut fondée cette lignéedimprimeurs qui devait immortaliserdans le monde la main sortant du nuage. Plantin, qui rivalisa avec les .Aide,les Estienne et les Froben, avait publiéen 1559 la Magnifique et somptueusepompe funèbre de Charles V en la villede Bruxelles; il aborda les petits for-mats pour les livres liturgiques, pourles classiques, les livres de science, etc.,et il fit des éditions réputées auxquellesvinrent sajouter des impressions grec-ques et hébraïques p
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